Anton exhibe les fleurs droit devant lui comme un bouclier qui le protégerait de ces yeux qui dévorent le visage osseux de sa mère, à l'exception de la joue gauche, des lèvres et de cette moitié du crâne toujours enflées, un bouclier de tulipes qui le protégerait de ce regard et de ce sourire trop appuyés et vides à la fois, qui l'absorbent, le digèrent sans retour, comme s'ils ouvraient sur la béance d'une conscience animale qui le considère sans l'identifier.