Thérèse, quant à elle, me faisait pénétrer chaque jour plus avant dans son univers de chair tendre et crémeuse. Sa manière de partager sa vie se manifestait notamment par un relâchement sans cesse plus prononcé de ses tenues de maison, elle ne prenait plus guère la peine d'apparaître dans un déshabillé aguicheur, elle se promenait le plus souvent à moitié nue dans une vieille robe de chambre de Courtelle mal boutonnée et son hospitalité croissante s'incarnait dans un dévoilement toujours plus important et sans doute réfléchi de ses formes démesurées, comme si l'offrande de sa blanche obésité était la meilleure preuve de son accueil.