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Citation de Bibalice


Un froid humide, un grésil dense nous saisissent sur le trottoir, ça ruisselle sur le visage en rosée gluante, les os sont à nu. Thérèse nous a pris le bras naturellement, et l'on avance courbés contre le vent qui circule en courant d'air dans l'artère principale d'Orchies, nous protégeant des aiguilles d'eau glacée qui picorent la peau, nos silhouettes mélangées et confuses dans la nuit mal éclairée, un peu plus serrés l'un contre l'autre au passage de camions chargés de betteraves qui circulent en cette période, encrassant les routes jusqu'aux trottoirs des villes.
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