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Citation de Zebra


page 159
[...] Quand j'arrivai à la maison, maman et Rosa m'attendaient, l'air soucieux. Maman fumait cigarette sur cigarette, et Rosa, toujours aussi pragmatique, insistait pour que nous restions calmes, disant qu'on n'arriverait à rien en réagissant comme Cristina.
Cristina était enfermée depuis plusieurs heures dans la salle de bains et refusait d'ouvrir la porte. Rosa s'entêtait à dire que le mieux était de faire sauter la porte pour voir si la petite n'avait pas avalé un autre flacon de médicaments, parce que nous savions qu'au moindre relâchement de sa mère, Cristina faisait main basse sur les médicaments de sa pharmacie. Mais maman, toujours aussi soucieuse du quand-dira-t-on, insistait sur le fait qu'il valait mieux éviter, parce que avec le vacarme que nous allions faire en jetant la porte par terre, tous les voisins seraient alertés. Moi, franchement, je trouvais cette obsession des voisins un peu absurde, comme si à ce stade là, tous n'avaient pas été au courant des scènes de Cristinita !
Je m'approchai de la porte de la salle de bains et, sans grande conviction, murmurai :
- Cristina, c'est moi, Ana, tu vas bien ?
Au début, pas de réponse, mais au bout d'un moment la porte s'entrouvrit, juste un peu, et j'aperçus la tête échevelée de ma sœur qui, lorsqu'elle constata que ni maman ni Rosa n'étaient visibles, ouvrit un peu plus la porte et me laissa passer. J'entrai dans la salle de bains et Cristina referma le verrou derrière moi. [...]
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