Qui pourra nous croire quand nous raconterons, si nous sortons vivants de cette guerre, que rien ne nous paraissait impossible, qu'une complicité unissait le professeur d'histoire aux cheminots de Vénissieux, que des Suisses, citoyens d'un pays neutre, prenaient des risques pour aider les résistants et la Résistance chez leurs voisins ?