Lucie C. Berry

Tu es mon rêve éveillé.

Je pleure une dizaine de fois par jour. C’est mon nouveau passe-temps.

Je ne savais pas que l'on pouvait se sentir transporté à ce point par un baiser. Le monde s'était réduit à ses lèvres, à son souffle, à sa chaleur.

Et puis, il est si facile de tourner une page sans l’avoir lue, même si l’on se rend compte, à la fin, qu’elle comportait des données essentielles.

Tu seras mon éternité.

Il semble que quoi que nous fassions, où que nous allions, nous soyons destinés à toujours nous trouver en présence l'un de l'autre.

Leur bonheur restait intact et leur émerveillement, un éternel renouvellement.

Papa me répétait toujours : "quand tu ne sais pas quoi dire, souris".

Ce n'est pas la longévité qui compte, mais l'intensité des sentiments.

Elle l'aimait de tout son être, avec toute la force de son cœur.

Les promesses n'engendrent que des soucis supplémentaires et des déceptions.

Voir son enfant souffrir en silence, savoir son mal sans pouvoir l'aider à lutter contre, rien ne me paraît plus cruel.

Il y a toujours de l'espoir même dans les situations les plus inextricables.

Quand il s'agit de nos enfants, toutes nos certitudes sont bousculées.

Elle vit dans un monde à part, un monde qu’elle s’est créé en lisant toutes sortes de romans remplis de niaiseries. Le quotidien, la réalité du monde qui l’entoure, l’ont blessée, alors elle évite tout contact avec ce qui l’effraie.

Je ne parle pas de l’amour tel qu’on le conçoit de nos jours, dénaturé et facile. Non, il s’agit d’un amour complètement à part : un sentiment pur et sincère, unique et d’une puissance phénoménale.

- Bien ! À présent, passons aux choses sérieuses. Vous vous doutez bien que nous n’allons pas passer toute la matinée à parler de la pluie et du beau temps, même si je vous soupçonne d’être capable de tenir une telle conversation pendant un temps record pour éviter de me relater les faits que j’attends.

J’avais toujours été persuadée que je ferais une super petite amie : je n’étais pas difficile à vivre, j’étais ouverte à toutes sortes de sujets de conversation. Si seulement je n’étais pas une erreur de la nature.

Être seule était finalement l’état qui convenait le mieux à mon âme et à mon cœur.

-Pourquoi me regardes-tu ainsi? demanda-t-elle. Si tu es mal à l’aise que je reste en pyjama, je ne t’oblige pas à rester.