J'étais malade de désespoir, d'incrédulité, de fureur : contre ton père et contre le monde entier avec son impuissance face à ta disparition. Te savoir vivant, quelque part, sans savoir où, sans te voir grandir, sans te serrer dans mes bras, était un supplice inhumain.
Je ne voyais pas d'autre issue que celle de te retrouver. Je ne pouvais pas mourir, à cause de toi ; je ne pouvais pas vivre, sans toi.