Le sumérien, nous l'avons déjà indiqué, appartient aux langues "agglutinantes", c'est-à-dire, rappelons-le, à un système qui utilise le principe de la juxtaposition d'élargissements divers (préformatifs, préfixes, infixes, suffixes ou affixes) aux bases radicales majoritairement monosyllabiques.
p. 29
Ainsi d'ailleurs que l'ont dit et répété tous ceux qui ont eu à écrire sur le sumérien ou à l'enseigner, il n'est guère possible d'arriver à une bonne connaissance du sumérien sans apprendre également l'akkadien. Notons d'ailleurs que le nom même que nous donnons à cette langue nous vient de l'akkadien qui écrit "lishân shumerim" (la langue de Sumer) là où les Sumériens notent eme-ki-en-gi-ra (langue de Kiengir) et eme-gi7-r (langue princière ?)
p. 9
NU. image, figurine, statue, représentation.
nu-bàn-da : intendant, inspecteur
nu-èsh : classe de prêtres, sacrificateur
nu-gig : hiérodule
(gnish) nu-kush2 : pivot de porte
(urudu) nu-kush2-ù : penture en cuivre
nu-lu'h-'ha (sar) : plante médicinale
U : dix
U2 : pain
U2 : charge, fardeau
U2 : bois de chauffage, plante combustible
(gnish) u2-su'h5 : bois à brûler
U2 : plante, herbe ; pâturage; nourriture, pain ; fort, puissant ; nourrir.
etc ...