Ces Russes mourant pour la faucille et le marteau étaient bien des barbares dignes du seul knout. Nous avions adopté sans examen la thèse hitlérienne d'une ruée imminente, en juin, des hordes rouges sur l'Occident, heureusement déjouée par l'attaque de la Wehrmacht. Nous ne songions même pas à nous étonner qu'une vaste armée, même soviétique, prête pour l'invasion, eût subi dès les premiers jours, sous un choc en somme préventif,de si cuisants revers.