Il s’accroche à sa palette, à son couteau comme un naufragé à son radeau. Devant lui, les eaux sombres du lac Léman dorment, tombeau paisible. Le soleil s’y enfonce. Le ciel s’embrase comme une torche. Courbet gomme de sa vision la forêt, les maisons nichées les unes contre les autres, le banc, l’homme sur le banc, et les voiliers. Rien que le rouge et le noir sur la toile. Et leurs nuances.