Kaliman, avec ses taches de rousseur, ses petits yeux bridés, ses cheveux lisses d'Indien, est assis sur le trottoir, les coudes appuyés sur ses jambes écartées, à côté de son monareta rouillé. Le Battant, qu'on appelle comme ça à cause de son père, qui nous serine à chaque fois qu'il passe, Allez, les jeunes, au travail ! Le monde appartient aux battants ! Faut savoir que son fils est le roi des branleurs, le plus feignant de nous tous.