Ce soir-là, j’ai pris tout mon temps pour le rituel du coucher de Jack. Nous avons lu Le requin arlequin, puis nous avons chanté Dodo l’enfant do une fois, deux fois, trois fois. Comment pouvais-je réconcilier dans mon esprit, d’un côté cette vision de mon fils allongé en chien de fusil, serrant dans sa main son ours en peluche et sa lampe torche, et de l’autre la terrible nouvelle qu’on venait de nous annoncer ?