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Citation de gabrielleviszs


De l’autre côté de l’Atlantique, une véritable guerre civile avait pris possession de Saint-Domingue et s’était propagée à toutes les Caraïbes. Après le soulèvement des mulâtres, rejoints par les esclaves noirs, l’île était en proie à toutes les horreurs. Plus de cent mille Noirs parcouraient en maîtres les campagnes, brûlaient les maisons, ravageaient les récoltes, égorgeaient les Blancs qu’ils trouvaient sur leur passage. Seules les villes du Cap et de Port-au-Prince restaient encore à peu près sûres pour les colons, mais leur population était décimée par les famines et la maladie. Le gouverneur de Saint-Domingue, M. de Blanchelande, avait réclamé par trois fois des renforts et la Constituante avait réquisitionné vingt mille hommes et quatre-vingts millions de vivres et de fournitures. Mais en attendant leur arrivée, la donne avait de nouveau changé sur l’île. Estazée avait en effet mené un combat souterrain pour rapprocher les mulâtres et les Nègres affranchis des négociants. Elle avait profité pour cela de la présence d’Olivier, prisonnier sans vraiment l’être, un peu comme le roi aux Tuileries...
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