À la différence de beaucoup d’autres, Agatha n’avait pas renoncé à la magie de Noël. Pendant l’enfance et l’adolescence difficiles qu’elle avait vécues dans un taudis de Birmingham, elle en avait rêvé, de ce Noël parfait, du houx resplendissant, de la neige tombant doucement au-dehors pendant que, dans la maison, tout ne serait que festivités dignes de Dickens. Dans ce tableau idyllique, James Lacey l’embrassait sous le gui et, telle une Belle au bois dormant entre deux âges, elle s’éveillait de nouveau à la passion.