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3.71/5 (sur 22259 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Glasgow , le 10/06/1936
Mort(e) à : Glasgow , le 30/12/2019
Biographie :

Marion Chesney Gibbons, née Marion McChesney, est une romancière écossaise.

Elle a commencé à travailler comme libraire au département fiction de John Smith & Sons Ltd. Le Scottish Daily Mail lui propose à la même période d'écrire des critiques de théâtre : elle accepte et diversifie peu à peu ses articles pour eux.

Après son mariage avec le grand-reporter Harry Scott Gibbons, en 1969, et la naissance de leur fils Charles, ils déménagent aux États-Unis pour la carrière de Harry. C'est là que Marion commence à écrire, se consacrant d'abord aux romances historiques, avant de s'intéresser à la littérature policière suite à un voyage dans le Sutherland qui lui inspirera le cadre des aventures de son héros Hamish Macbeth.

La famille reviendra ensuite s'installer à nouveau en Grande-Bretagne, déménageant dans le Sutherland, passant par Londres, avant de finalement s'établir dans les Cotswolds, où Marion créera le personnage d'Agatha Raisin.

À la fin des années 1970, elle débute une prolifique carrière de romancière.

Marion Chesney est notamment connue pour ses romans d'amour et ses récits historiques publiés sous son propre nom ainsi que pour ses séries policières humoristiques "Agatha Raisin" (plus de 15 millions d’exemplaires vendus dans le monde) et "Hamish Macbeth" publiés sous le pseudonyme de M. C. Beaton.

Les aventures de ces deux personnages ont donné lieu à deux séries télévisées au Royaume-Uni. La série télévisée "Agatha Raisin" a été produite par la chaîne britannique Sky 1 en 2015.

Ses romans de type romances sont quant à eux publiés sous les pseudonymes d'Ann Fairfax, Jennie Tremaine, Helen Crampton, Charlotte Ward et Sarah Chester.

Elle a publié ses romances historiques sous le nom de Marion Chesney. En quarante ans, elle a vendu plus de 20 millions de livres.

son site : http://www.mcbeaton.com/uk/author/marionchesney/
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Citations et extraits (1475) Voir plus Ajouter une citation
Elle avait essayé d'aller au pub, le Red Lion, un établissement rustique à l'atmosphère joyeuse et au patron jovial. Les gens du coin l'avaient accueillie, comme toujours, avec cette singulière sorte d'amabilité qui n'allait jamais plus loin. Agatha aurait su affronter une malveillance soupçonneuse, mais pas cet accueil enjoué qui la maintenait à l'écart. Non qu'elle ait jamais su comment se faire des amis, mais les gens du village avaient une façon imperceptible, découvrit-elle, de repousser les nouveaux venus. Ils ne les rejetaient pas. En surface, il les accueillaient. Pourtant, elle savait que sa présence ne faisait pas une ride sur la surface lisse de la vie villageoise. Personne ne l'invita à prendre le thé. Personne ne montra la moindre curiosité à son égard. Le pasteur ne lui rendit même pas visite. Dans un roman d'Agatha Christie, elle aurait non seulement reçu la visite du pasteur, mais aussi de quelque colonel à la retraite et de son épouse. Tandis que là, toute conversation se limitait à " 'jour ", " 'soir ", et quelques mots sur la météo.
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– Quand je vous vois vous morfondre, je n’aime pas ça du tout, dit la femme du pasteur d’un ton soucieux. J’ai l’impression que, chaque fois que vous vous ennuyez, un meurtre se produit quelque part.
– Les meurtres se produisent partout et tous les jours.
– Je veux dire dans les alentours.
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« Quelle mouche t’a piquée ?
– Tu ne l’as peut-être pas remarqué, mais madame Sainte-Nitouche commençait à te faire du charme.
– Allons, Aggie, c’est juste une brave bourgeoise un peu vieux jeu.
– Continue à croire ça et tu vas bientôt te retrouver le nez sur sa petite culotte en soie.
– Ne sois pas vulgaire ! Si nous nous réincarnons tous, Aggie, je parie que tu reviendras en mouche, écrasée sur un pare-brise.
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« Allez, raconte-moi ce qui se passe ici. »
Tout en vaquant à ses tâches culinaires – ôter l’emballage en carton, percer la pellicule de film alimentaire et mettre les barquettes au micro-ondes –, Agatha lui raconta tout sur les fées de Fryfam et le vol du Stubbs.
« Pas de meurtre ? s’enquit Charles. En général, là où tu passes, les gens trépassent.
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Agatha avait oublié que Roy s’habillait de manière conventionnelle uniquement quand il travaillait pour certains de ses clients très vieux jeu. Elle fut donc décontenancée de le voir apparaître dans son séjour, prêt à sortir, vêtu d’une marinière noir et blanc et d’un pantalon moulant noir, le tout agrémenté d’un foulard rouge noué autour du cou.
« Tu vas sortir comme ça ?
— Où est le problème ? Tu as dit qu’on allait dans un resto français, alors j’arbore un look français.
— Tu les as vus où, tes Français ? Dans une caricature ? Et quand tu vas manger chinois, qu’est-ce que tu portes ? Un chapeau conique par-dessus des nattes ? Bon, viens ! On va être en retard.
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— Vous ne travaillez donc pas pour Mr Lacey? demanda miss Simms.
— Non, il fait son ménage lui-même. Et ça, c'est pas normal pour un homme, si vous voulez mon avis.
— J'ai eu un type comme ça, une fois, dit miss Simms. Il m'a quittée pour un autre homme. Comme quoi, hein!
— Je ne crois pas que notre Mr Lacey penche de ce côté-là, glissa Mrs Bloxby.
— On ne sait jamais. Il y en a qui ne sortent du placard que sur le tard, et là, ils clament partout : "C'est ça la vraie vie!" La femme et les gamins n'ont qu'à aller se faire voir, dit Mrs Simpson.
— Chez les Grecs évidemment ! conclut miss Simms en gloussant.
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– C’est Barry Briar ?
– Je ne sais pas, je ne l’ai jamais vu. Jette un coup d’œil.
– Non, je crois que je vais être malade.
– Ne touche plus à rien. J’appelle la police.
– Il faut vraiment ? Ils vont être furieux.
– Aggie, il y a un mort là-dessous. Nous ne pouvons pas nous en aller comme ça.
– Comment sais-tu qu’il est mort ?
– Quand un homme gît sur le dos, le cou tordu, le regard fixe et vitreux, il y a dix chances contre une pour que ce soit le cas.
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Agatha regarda Mrs Laggat-Brown avec curiosité.
« On dirait que vous n’avez pas beaucoup apprécié la liberté que vous a procurée le divorce, Catherine. Dès que votre mari rapplique, hop ! c’est lui qui commande.
— Mais sans homme, on est tellement démunie ! C’est vrai : une femme qui n’a pas d’homme se sent si seule et si bête ! Les féministes peuvent bien dire qu’on n’a pas plus besoin d’homme qu’un poisson n’a besoin de vélo, ça m’a toujours paru plutôt stupide. Après tout, de quel droit parlent-elles au nom des poissons ? Les poissons pourraient très bien avoir envie de vélos, s’ils avaient le choix. Elles n’en savent rien !
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– Pour moi, le véritable esprit de Noël, c’est de s’occuper des autres – par exemple des personnes âgées ou des infirmes.
– Bonne idée !
– Plaît-il ?
– Il y a beaucoup de petits vieux décatis dans ce village. Parfois, je me dis que les Cotswolds, c’est comme la salle d’attente du bon Dieu, avec une voix tombée du ciel qui dit : « Numéro 5, à votre tour, entrez. » C’est décidé, je vais leur offrir un super repas de Noël !
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Steve posa sa fourchette et la regarda une fois de plus avec gravité."alors tu l'as tué."

Roy hurlait de rire. Il donna des coups de pied en l'air, tomba sur sa chaise et se roula sur la moquette en se tenant les côtes. Les autres convives l'observèrent, arborant ces sourires polis et figés avec lesquels les anglais accueillent les comportement inquiétants.
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