Après la naissance de Kinga, quand j'étais encore une jeune maman heureuse, isolée quelque temps du monde entier et de tout être vivant, j'ai moi aussi parlé à ma petite fille comme Bálint parlait à Henriette, dans un langage dont les mots se composent de voyelles et de consonnes par pure convention, mais sont si chargés d'émotion qu'ils n'ont pas besoin d'avoir un sens.