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Critiques de Magena Suret (24)
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Osez 20 histoires de sexe partout sauf dans..

Vous manquez d’imagination ? La routine a pris le dessus ? Besoin d’un peu de piment dans votre lit ou plutôt en dehors de votre lit ?



J’ai le livre qu’il vous faut !



20 nouvelles, 20 fantasmes, plus croustillants les uns que les autres qui sonnent vrais et vont vous donner des idées et réveiller l’animal ou la tigresse qui sommeillent en vous. Dans une cave à vin, au bureau, au cinéma, à l’arrière des dauphines, par devant, par derrière, dans toutes les positions, sous toutes les coutures, tous les émois, tout y passe… Que calor !!!... Bon, autant vous le dire, quand on a lu deux ou trois nouvelles, on a tout lu. 20 scénettes érotiques par des plumes différentes dont Octavie Delvaux, auteure reconnue dans la catégorie Chick-lit et érotisme. Ecriture légère et agréable pour se changer les idées, mais nous sommes loin de la grande littérature. En ce qui me concerne, je préfère un roman bien écrit, où tout est dans la suggestion et l’imaginaire, où le désir monte peu à peu, de plus en plus, jusqu’à l’extase. Ici, on se retrouve dans des nouvelles de quelques pages donc souvent dans l’éjaculation précoce. Désir vite monté mais vite redescendu.



Mais peu importe, il reste néanmoins un livre pour se vider la tête à défaut d’autre chose, en bordure de plage ou sur un coin de table dans un bar pour attirer les regards ou pourquoi pas à lire à deux, avec un peu de chance la lecture finira par une partie de jambe en l’air.

Les filles, c’est bientôt la coupe de monde de football, alors si vous voulez attirer l’attention de votre homme, lisez-lui une nouvelle à haute voix, si vous y mettez l’intonation et le regard, vous pourrez crier :



Oh ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Buuuuuuutttttttttttttttttttttttttttttttttttt !!!



Osez… osez Christine, "A l’arrière des Dauphines, plus rien n’s’oppose à la nuit, rien ne justifie !"



J’ose… partout, sauf dans un lit…



Merci à « Babelio » et aux éditions « La Musardine » pour cette lecture coquine et croustillante à souhait.


Lien : http://marque-pages-buvard-p..
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Un weekend sur deux

Une mignonne petite nouvelle sur une relation qui prend fin à cause d'un manque de communication... mais la magie de Noel aidant...

C'est léger et bien écrit, agréable.
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Je (ne) pourrais (jamais) t’encadrer !

Merci à MxM Bookmark !

Artiste-peintre, Julien prépare un exposition et a également plusieurs commandes en cours. Mais l’inspiration est parfois difficile à trouver, et tout ne marche pas comme il le souhaite. Alors, lorsque Artus, un ami de son frère, lui annonce qu’il va habiter avec lui pendant quelques mois, c’est pour Julien une mauvaise nouvelle en plus. Mais comme sa relation avec sa famille n’a pas toujours été au beau fixe, il s’efforce de faire bonne figure. Mais ce ne sera pas évident, spécialement lorsqu’Artus le distrait et le tente, un jeu de séduction auquel Julien aura du mal à résister…

La première chose qui m’a attirée dans Je (ne) pourrais (jamais) t'encadrer !, c'est cette couverture que je trouve absolument magnifique. Le résumé me tentait également beaucoup, il ne m’en fallait pas plus pour céder !

Je (ne) pourrais (jamais) t'encadrer ! est une histoire apparemment simple, mais qui se révèle très douce, très poétique, parsemée de tensions, et qui se lit toute seule. L’enchaînement de l’histoire est vraiment agréable à lire, j’ai apprécié de découvrir Julien, son rapport à l’art et son passé marqué. J’ai eu au départ plus de mal à accrocher avec Artus, mais il se révèle de plus en plus intéressant au fur et à mesure. La famille de Julien tient une place plus secondaire, mais sa relation avec son frère est très bien construite, et j’aurais apprécié de les voir plus souvent ensemble !

C’est une lecture que j’ai apprécié du début à la fin, c’est simple mais efficace ! J’ai particulièrement aimé ce rapport à l’art, une relation compliquée à la famille, et une romance qui se met en place doucement.

C’est donc un bon moment que j’ai passé avec Je (ne) pourrais (jamais) t'encadrer !
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Osez 20 histoires de sexe partout sauf dans..

Je remercie infiniment les éditions La Musardine ainsi que le site de Babelio, qui ont organisé la Masse Critique qui m'a permise de remporter ce roman ! Mon avis sur cette lecture est plutôt mitigé et pour cause : c'est le premier livre que je lis dans le genre érotique. Et je dois avouer que ce genre et moi ça colle pas des masses.



Pour commencer, j'aime beaucoup la couverture que je trouve très sympa : les teints gris et rose s'accordent parfaitement et puis la petite image du couple qui s'embrasse langoureusement dans le métro donne directement le topo sur ce qui va suivre. Nous avons donc un recueil de 20 nouvelles érotiques, toutes écrient par des auteur(e)s différent(e)s.



On retrouve dans chaque nouvelle le style d'un auteur ou d'une auteure. Ils n'ont pas tous la même façon de raconter le déroulement de l'histoire et donc la présente différemment. C'est quelque chose que j'ai apprécié durant ma lecture : ils mènent leurs personnages ainsi que leurs péripéties comme ça leur chante.



J'ai trouvé que la première histoire était beaucoup trop crue à mon gout et du coup beaucoup moins réaliste. La suite me faisait peur du coup, j'avais peur d'avoir ce genre d'histoire tout le long mais non !



J'ai évité d'enchaîner les nouvelles car je trouvais que ça devenait lourd à force... Car même si les décors changent c'est un peu la même chose : du sexe encore et encore. Du coup j'en lisais deux puis je stoppais ma lecture que je reprenais plus tard dans la journée ou le lendemain. Au bout de quelques histoires, je sautais les nouvelles dont le titre ne me tentait pas forcément pour me consacrer uniquement à celles dont le titre était, si on peut dire ainsi, prometteur !



Des fois, l'histoire est normale et semble réelle ; le vocabulaire utilisé est convenable puis tout a coup, un mot vulgaire fait son apparition et je trouve que ça coupait un peu la lancée dans laquelle on est.



Pendant la lecture de certaines nouvelles je me demandais si les auteur(e)s nous exposaient pas, finalement, leurs propres fantasmes ?!



Enfin voilà, certaines histoires étaient vraiment pas mal, très agréable à lire, tout dans la délicatesse et la volupté. Mais d'autres, beaucoup trop vulgaire et étaient plus proches du porno que de l'érotisme. Je recommande donc ce petit recueil mais il faut apprécier le genre !
Lien : http://librairiedubonheur.sk..
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Je (ne) pourrais (jamais) t’encadrer !

Julien, 32 ans, peintre reconnu, de retour dans sa ville natale depuis un an, prépare sa nouvelle exposition. Il a installé son atelier dans le loft qu'il possède pour moitié avec son jeune frère, Simon. Celui-ci vit maintenant avec Alice, sa compagne. Il tente de rebâtir sa vie, sa carrière et sa relation avec ses parents et son frère. Son caractère d'artiste un peu extrême l'a poussé sur des chemins difficiles qui ont mis à mal sa santé et son équilibre. Son arrivée complètement ivre lors de son dernier vernissage a fait la une des tabloîds, sans avoir d'impact sur le succès de ses toiles.

Un matin, en arrivant, il trouve un jeune homme absolument magnifique dans le loft… son oeil d'artiste ne peut qu'admirer les courbes parfaites de l'inconnu, vu qu'il sort de la douche et qu'il ne porte qu'une serviette autour des hanches. Mais l'inconnu n'est pas si inconnu que ça.

Artus, 27 ans, est l'un des meilleurs amis de son frère, et connait bien le loft puisqu'il y a habité avec Simon et un autre de leurs amis, durant leurs études. Artus a besoin d'un endroit ou vivre pendant quelques semaines et Simon lui a proposé d'occuper l'appartement attendant au loft, vu que Julien ne vit pas sur place. La relation qu'il tente de reconstruire avec son frère étant encore fragile, il accepte qu'Artus, qui a suivi un cursus d'art pendant 2 ans, l'assiste dans son travail.

Mais Artus est charmeur et joueur, l'allume en permanence, déclare qu'il ne veut que s'amuser, n'est même pas gay… Quoiqu'en fait, il n'a jamais dit qu'il n'était pas gay… Et peu à peu, les avances et les piques d'Artus réveillent en lui les braises de sa passion créative … et de sa passion tout court.

C'est un jeu du chat et de la souris auquel nous allons assister, un pas en avant, deux pas en arrière, des non-dits, des confidences arrachées, une histoire d'artiste et de premier amour… L'atmosphère entre les deux hommes est très sensuelle (la scène au musée m'a d'ailleurs fait penser à Angélique marquise des Anges, quand Joffrey et le buste de la statue… Joffreeeyyyy… Je m'égare).

Lors d'un mémorable lever de soleil, il craque et cède au jeune homme, persuadé que ça ne mènera à rien puisque Artus va repartir chez lui. Mais Artus cache des secrets, que Simon et Alice, très protecteurs, ont l'air de partager. Et Julien aussi cache des secrets, les tatouages sur ses avants bras dissimulés par les manches de sa blouse en font d'ailleurs partie…

Artus est craquant, de premier abord frimeur et sans scrupules pour arriver à ses fins, mais finalement tendre et hésitant. Quand à Julien, qui parait froid et renfermé, quand enfin il raconte son histoire, ses fêlures et sa carapace s'expliquent et volent en éclats.

Mais l'échéance est là, et Artus doit partir. Mais qui sait…

Très jolie histoire, la couverture du roman est vraiment réussie, la plume est fluide et agréable, j'ai vraiment passé un joli moment avec ces deux jeunes hommes.
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Un weekend sur deux

Aujourd'hui, je vous propose de découvrir une nouvelle M/M qui m'a été gentiment proposée par les Éditions Laska.



Un weekend sur deux débute par la rupture entre Olivier et Sébastien, qui entretiennent une aventure depuis quelques années. A la base l'objectif était de ne pas s'attacher, juste de prendre du plaisir, mais les sentiments écoutent rarement la raison. Résultat, Sébastien préfère tout arrêter avant de trop souffrir. Hélas, l'après n'est simple pour aucun des deux protagonistes, surtout que les apparences sont souvent trompeuses. Pourtant une simple discussion aurait suffi à dissiper bien des malentendus… mais si elle avait eu lieu, il n'y aurait pas eu d'histoire. Il n'empêche qu'il suffit parfois de pas grand-chose pour voir un bonheur voler en éclats…



J'ai apprécié cette nouvelle à l'intrigue simple tout en étant plaisante à lire. Je n'ai pas vu le temps passé, j'aurais bien aimé en avoir un peu plus, je l'avoue. Bon après, je ne suis pas sûre que le pitch aurait tenu en roman. Je pense même que le format de la nouvelle est parfaite pour ce type de scénario. D'ailleurs, je recommande Un weekend sur deux, qui a rendu nettement plus agréable mon trajet entre le boulot et la maison.
Lien : http://encore-un-chapitre.bl..
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Osez 20 histoires de sexe partout sauf dans..

Le dénominateur commun de ces nouvelles d’une dizaine de pages, c’est le réalisme. Les situations sont naturelles, crédibles, on s’identifie sans problème aux personnages, qui ne sont pas forcément des libertins ou des hyper-hormonés, ni des vicieux pathologiques. Ce sont des êtres comme vous et moi. Enfin comme vous, du moins. Ça commence d’ailleurs bien, puisque le directeur de la collection se met en scène, il présente son travail en quelques mots, c’est du vécu, on le sent. Débarque sa femme en fin de journée… Il décide de lui montrer les lieux et de tenter quelques expériences nouvelles. (là on se dit tout de même, c’est un peu gros, mais connaissant l’éditeur… peut-être est-ce vrai). Ils mettent en pratique des conseils donnés dans les bouquins publiés… Jusqu’à tomber sur un guide un peu spécial…



Une autre nouvelle raconte une rencontre à grande vitesse dans un train, où il semble que l’auteure se soit décrite… écrivant le présent texte. Cocasse ! Nous aurons droit à une visite lubrique d’une école normale supérieure, très réussie. Un délégué syndical finira par coucher avec la directrice venue soumettre les dernières restrictions… Ironie du sort, l’auteur a réellement été licencié peu après. Une journaliste doit rédiger un entrefilet sur une entreprise vinicole, d’abord rétive, elle finira initiée au vin… et à d’autres choses… Un autre texte vous emmène dans les toilettes d’une école, où le narrateur fait la rencontre fortuite et très chaude d’une femme d’ouvrage métisse et un soupçon nymphomane…



Il règne une belle harmonie entre les différents textes, l’effet d’ensemble est très réussi. Des plumes qui se complètent bien, un esprit commun de dérision et de légèreté…


Lien : http://livrogne.com/
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Osez 20 histoires de sexe partout sauf dans..

Première fois que je mets le nez – enfin, quand je dis le nez… – dans la collection “Osez 20 histoires” de La Musardine, via un bouquin offert à je ne sais plus quelle occasion, sans doute un cadeau lors d’une commande sur le site de l’éditeur.





Il s’agit d’un recueil de nouvelles, parce que vingt histoires format roman pèseraient dans les 8000 pages et ça ne tiendrait nulle part sauf dans une brouette (thaïlandaise).

Bon ben ça n’ose pas des masses en fait.

Côté cul, on reste dans le gentil, le pépère, l’érotique, pas de quoi craquer son caleçon d’excitation. Exception faite de l’intro de Stéphane Rose qui se lâche plein pot dans les bureaux de la maison d’édition et où on croise une meuf avec un toner d’imprimante dans la chatte et un stick de colle carré dans le fion. Quelques fantaisies du côté d’Ice-Cream de Rita, qui se déroule dans un camion de glace et offre quelques moments de bravoure au goût de Mr Freeze, le bien-nommé glaçon friandise. À part ça, tant dans les pratiques mises en scène que dans leurs descriptions, ne vous attendez pas à de l’extravagant genre double fist jusqu’à l’épaule. C’est conventionnel comme un missionaire du samedi soir dans le noir.

Côté lieux autres que le le traditionnel plumard, on est plutôt dans le classique aussi. Les trains, les bagnoles, l’hosto… Où sont les lieux foufous ? (Ouais, on sait, dans ton cul.) À dos de dragon, dans une station spatiale, au sommet d’un volcan ? Une paire de textes sortent quand même du lot sur le sujet, comme le glacier ambulant que je viens de mentionner. Ou encore Les raisins du désir de Tanith qui réussit à transformer ce qui aurait pu n’être qu’un coup lambda dans une cave en festival des sens grâce à une excellente utilisation de son contexte (une dégustation de vin). Où est-ce qu’on peut baiser ? d’Adrien Carel s’en sort bien aussi en jouant sur la multiplicité des lieux, servie par un récit dynamique et plein d’humour.

Côté style, on va pas s’enflammer non plus. Classique aussi la plupart du temps, scolaire en une paire d’occasions. Quelconque. Trop propre, trop littéraire, pas inventif. En termes stylistiques, on n’ose rien. Les plumes gagneraient à être mieux taillées.

Côté narration, tout cela est très conventionnel : toujours par deux ils vont, comme disait l’autre, et les vingt histoires de sexe sont avant tout vingt histoires de couple ailleurs que dans leur piaule. Que celui-ci soit légitime ou pas ne change rien à l’affaire. Le sexe à trois, quatre, dix, douze ou en solo brille par son absence, alors qu’une histoire de masturbation à coups de Bad Dragon en haut d’une grande roue ou une partouze sur le radeau de la Méduse n’auraient pas dépareillé. Contexte comme personnages, l’ensemble est très blanc, très hétéro, très petit-bourgeois, très prénoms d’un autre temps et bien de chez nous (Josiane, Sébastien, Laurent, Sandrine, Émilie, Yves… à croire que le calendrier catholique fait partie des figures imposées). Manque un peu de diversité qui n’est présente qu’à dose homéopathique. Par contre, on a du bon gros cliché de temps en temps. Y a un amant italien ! Je savais même pas que ça se pratiquait encore, je croyais l’espèce éteinte depuis les années 80.

Tout ce qu’on pourra faire après le passage en revue de ces quatre côtés, c’est tracer un carré, comme la partie du même nom. Par quelque bout qu’on le prenne, ce recueil manque de folie. Pourtant, il s’appelle “Osez”. Ben faites-le, osez !





En ressortent :

– Partout sauf dans un lit de Stéphane Rose, parce que c’est du cul, du vrai. Un texte barré, mais qui ne se contente d’un délire qui part en sucette, parce que maîtrisé, avec en prime une chute (oui, parce que les nouvelles permettent ça aussi : conclure sur une chute qui claque).

– Où est-ce qu’on peut baiser ? d’Adrien Carel, qui joue la carte comique du coup sans cesse remis par un couple chaque fois dérangé par ce fameux bal des casse-pieds chanté en son temps par Miou-Miou et Jean Rochefort. Pêchu, marrant, bien fichu sans se prendre au sérieux.

– Les raisins du désir de Tanith, qui parvient à poser une vraie ambiance intimiste et à y inscrire une scène très olé-olé sans que le récit ne vire au gros rouge qui tache.

– Ice-cream de Rita, parce que dès qu’il est question d’introduire des trucs improbables dans des orifices – ici des esquimaux et je ne parle pas des habitants du Groenland –, je suis client, ayant une tendance marquée à confondre Dorcel et Bozo, sexe et spectacle de cirque.

– Carton rouge par contre pour "Le couloir interdit" d’Émilie Doucin, dont on se demande encore comment un tel récit à la Brazzers peut être publié de nos jours, avec une meuf coincée par son beau-père dans un placard et vas-y que je te mets en scène du viol et de l’inceste qui ne disent pas leur nom (mais le murmurent quand même très, très fort).





Au final, on a, comme marqué sur la couverture, 20 histoires de sexe partout sauf dans un lit. Même pas, en fait, je viens de recompter, j’en trouve 21, l’intro de Stéphane Rose étant elle-même une histoire, une des meilleures en plus (pas très sympa pour lui de ne pas l’avoir compté dans le total). Au propre comme au figuré, le compte n’y est pas.

Après, est-ce que ça valait le coup d’écrire “Osez…” aussi gros pour le peu d’audace qu’on croise en deux cent cinquante pages ? Je crois pas, non.

Alors ça se laisse lire sans déplaisir, le recueil n’est pas indigne et même correct. Mais il n’est que ça, correct. Trop. Pas magique. Alors que pourtant, le magicien ose.

Ou alors on n’a pas la même définition du verbe oser.
Lien : https://unkapart.fr/osez-20-..
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Je (ne) pourrais (jamais) t’encadrer !

Ce livre n'est pas mal du tout.

Même si les situations m'ont un peux saoulé a des moments ça reste une lecture agréable.

J'ai un souvenir particulièrement bon de la fin.

C'est un livre assez simple, les problèmes existentiels de Julien manque peut être un peu de profondeur mais dans l'ensemble on passe quand même un bon moment.
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Je (ne) pourrais (jamais) t’encadrer !

Je découvre la plume de Magena Suret avec son nouveau roman « Je (ne) pourrais (jamais) t’encadrer ! ». Une jolie romance qui m’a fait passé un agréable moment de lecture.



Julien, artiste-peintre, est surpris d’entendre un bruit d’eau qui coule dans son loft, habitué au calme ambiant, la panique le submerge en se demandant qui est l’inconnu qui a pu s’introduire chez lui ? Et surtout pourquoi n’y a-t-il aucune trace d’effraction ? La surprise se tient d’ailleurs contre le chambranle de la porte avec seulement une serviette autour de la taille et avec un sourire en coin. Cet inconnu c’est Artus, ancien colocataire du petit frère de Julien et devenu un grand ami depuis. Ce bellâtre, s’est vu mettre en congé sabbatique, apparemment folâtrer sur son bureau n’est pas bien vu…

Suite de la chronique sur Songe d'une nuit d'été.
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Un weekend sur deux

J’ai lu ce texte court au courant du mois de décembre, mais je prends seulement le temps maintenant d’écrire mon ressenti sur a lecture. C’est la chronique de TeaCup qui m’a donné envie de découvrir ce texte, je découvre d’ailleurs pas mal d’auteurs que je ne connais pas ces derniers temps grâce à elle.



Il faut savoir que ça a été plutôt rapide à lire, le texte est assez court, mais il n’empêche que cela n’a rien de dérangeant car ici l’histoire semble assez complète, en général on a une impression qu’il manque quelque chose quand c’est court. Le titre explique en quelque sorte le contexte de l’histoire. Sébastien rencontre Olivier et tous les deux se voyait un week-end sur deux. On s’imagine de suite qu’il y a une raison à ça et j’avoue que je me suis posée des questions sur le pourquoi du comment, mais toute bonne lectrice de MM que je suis, j’ai dévoré les pages de ce texte avec un grand plaisir et découvert la raison de ces week-end espacés. D’ailleurs je prends de plus en plus de plaisir à lire ce genre, ça change grandement 😀



Dans ce texte, l’histoire se déroule surtout autour d’un malentendu et de non-dit, on comprend pourquoi le couple s’éloigne petit à petit. On espère aussi secrètement qu’ils vont se retrouver à un moment donné. Je vais essayer de ne pas trop en dévoiler car le texte est court, donc concernant la plume de l’auteur je dois dire qu’elle est plutôt agréable à lire et assez réaliste dans la façon dont elle relate les événements de son récit.



C’est donc avec plaisir que je vais suivre l’auteur 😉 et j’espère que ses prochains écrits seront un peu plus longs.
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Osez 20 histoires de sexe partout sauf dans..

C'est ma première lecture dans ce genre là et je dois dire qu'elle m'a plutôt séduite.

Les histoires sont assez réalistes, même si certaines sont je trouve un peu tirées par les cheveux (il y a tant de pervers que ça? ).

Je n'ai pas été fan de toutes les histoires, certaines étaient un peu trop crues à mon goût (après je ne suis qu'une novice dans ce genre là), cela dit j'ai beaucoup apprécié la lecture, les différents styles assez marqués malgré leur thème commun.J'ai bien aimé voyager dans ces "endroits" insolites, les histoires se laissent lire très facilement.Les différents auteurs mènent leurs personnage par le bout du nez,et par extension nous aussi.

Mon coup de coeur va pour la nouvelle Magnétisation dont la fin est pour le moins... suprenante ^^.



En bref, une lecture très sympathique qui en me laisse pas indifférente, je remercie Babelio et la Masse Critique pour cette découverte et le recommande pour les amateurs du genre.
Lien : http://diary-of-a-bookaholic..
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Je (ne) pourrais (jamais) t’encadrer !

Et oui comme beaucoup, je pense que la couverture absolument magnifique de ce livre a été le premier facteur qui a déclenché mon envie de découvrir ce roman. Je sais pourtant qu'il ne faut pas s'y fier, et même si j'ai appris à ne plus m'arrêter à ça, il faut admettre que celle-ci est une véritable merveille.

Une nouvelle histoire, et une nouvelle auteure pour moi, et hop je me lance en totale exploratrice... appelez moi Dora !

Désolée c'était nul xD



Dès le début l'histoire est limpide.



Julien est un artiste peintre au caractère assez taciturne, dont le passé douloureux aussi bien au niveau professionnel, sentimental, que même familial, l'a rendu quelque peu froid et distant.

En rentrant chez lui quelle sera sa surprise de trouver un homme nu sous sa douche ! L'apollon naturiste, c'est Artus, un ami de son frère qui a besoin d'être hébergé quelques temps, Julien va accepter et l'embaucher comme assistant histoire de rendre service, et faire plaisir par la même occasion.

Ce qui aurait du être on ne peut plus simple, une colocation toute bête, va se transformer en véritable calvaire. Artus est du genre sûr de lui, antipathique, et ô combien séduisant, et c'est avec énormément de plaisir qu'il semble adorer pousser Julien dans ses retranchements. Un dragueur invétéré qui n'a pas froid aux yeux. Une situation extrêmement ambiguë dès les premiers instants pour une tension sexuelle à son comble.



Un roman qui soyons honnête a tout pour faire passer un excellent moment.

Un personnage au passé trouble, qui s'est renfermé par peur de souffrir de nouveau, et qui souhaite plus que tout ne plus renouveler les même erreurs, un autre au caractère parfois méprisant mais franchement très drôle et qui au fil du livre se révèle plus intéressant, moins surfait qu'il ne l'est.

Au fil des chapitres, l'auteure nous dévoile peu à peu ce qu'il faut pour qu'ils nous touchent, pour que ce qui au départ nous apparaissait comme agaçant apporte des réponses et crée une empathie, et une certaine fragilité.

Le milieu de la peinture apporte en toile de fond un support artistique agréable qui éveille parfois des images au gré de la lecture. Un joli travail de ce côté aussi pour l'auteure.





Je vais être honnête, ce que j'ai écrit au-dessus sera l'avis de 80 % des lecteurs, voir plus et c'est parfaitement normal. Paradoxalement même si j'ai parfaitement conscience de cette qualité, quelque chose m'a manqué.

Je suis réaliste, de nombreux ingrédients de choix sont réunis ici pour en faire une lecture sympathique, mais malheureusement pour moi ce roman quoique très bien écrit ne m'aura absolument pas transporté.

Arrivée à la fin, je me suis fait la réflexion de me dire : "Mais ce n'est que ça !"

L'évidence dès les premières lignes. Une histoire trop facile, et un brin caricaturé.

Ce sentiment de n'avoir rien appris ou presque, et d'avoir attendu le moment où enfin l'aventure m'emporterait sans réellement arriver. Certainement qu'à trop vouloir je me suis provoqué l'effet inverse.

Je suis désolée de ne pas pouvoir justifier mieux le pourquoi, la raison précise autre que l'aspect prévisible, mais sincèrement, et j'en suis navrée pour l'auteur, je ne me l'explique pas.



Je vous conseille bien évidemment de le lire, déjà parce que j'aime avoir d'autres points de vue, et avoir vos avis, mais aussi parce que peut-être qu'en ces temps de confinement je n'étais tout simplement pas dans la bonne ambiance, et comme dit plus haut je suis absolument certaine que ce roman plaira au plus grand nombre.

Toujours est-il, si je ne me trompe pas c'est un premier roman pour l'auteur donc j'appuie vraiment sur la plume et le style qui sont des plus agréable et j'ai hâte de connaitre vos retours.
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Je (ne) pourrais (jamais) t’encadrer !

Julien arrive tôt dans son atelier de peinture. Cependant, alors qu’il est censé être vide, quelqu’un est là, dans le studio voisin. Cette personne n’est pas son frère Simon. Non, c’est Artus, un magnifique jeune homme aux attitudes arrogantes.



Julien n’a pas envie de se compliquer la vie avec Artus. Ce dernier est un séducteur qui a un peu trop confiance en lui. Il est plus jeune, c’est un ami de fac de Simon, et il cherche un endroit où crécher gratuitement. Julien va faire un effort et accepter sa présence. Artus sera son assistant personnel en échange du logement.



Cependant, l’artiste ressent une attraction pour cet homme d’une beauté renversante. Il est mal à l’aise, car il a l’impression de retourner dans une situation qui le dérange. De plus, le bel homme ne semble pas être homosexuel et est sur les traces d’un amour de jeunesse.



Je ne pourrais jamais t’encadrer est une romance plutôt agréable. Le texte prend son temps pour dévoiler les secrets des personnages, même si on les devine assez rapidement. Le suspense est de ce fait plutôt superflu, mais ce n’est pas gênant. On sent une réelle recherche concernant la peinture, on apprend de nombreuses choses sur le sujet. L’art est vraiment au centre de l’histoire et permet le rapprochement des deux garçons.



Il manque cependant une petite flamme qui fait que leur rencontre nous embarque. On reste finalement spectateur de leur relation. De plus, certains moments ne nous semblent pas naturels, comme le fait qu’ils ne discutent pas assez sur certaines choses. On a donc l’impression que des difficultés ont été rajoutées alors que ce n’était pas nécessaire. C’est un peu dommage, mais cela reste une bonne lecture.
Lien : http://onirik.net/Je-ne-pour..
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Je (ne) pourrais (jamais) t’encadrer !

Tout d’abord, merci au éditions MxM Bookmark pour ce service presse.



Julien, après des années à vivre éloigné de sa famille, est revenu vivre auprès d’eux il y a un an, s’installant dans le studio que ses parents leur avait offert à son frère et lui. La relation avec sa famille n’est cependant pas au beau fixe. Trop d’incompréhensions, de non-dits, de rancœur. Malgré tout, chacun essaie de faire des efforts pour que tout se passe bien.



Artiste-peintre, il prépare sa prochaine exposition et alors qu’il s’apprête à débuter une énième séance dans son studio, il y découvre un inconnu. Pris de court, il apprend que c’est un ami de son frère, qui suite à des soucis professionnels, a décider de se mettre au vert quelque temps. Sauf qu’en fait, sa présence a une toute autre signification, même si ce n’est pas un mensonge, sa visite a un tout autre but. Mais ça c’est à vous de le découvrir.



On comprend vite que nos deux personnages ont besoin de s’extraire de leur passé pour avancer dans leur vie. Leur relation est plutôt houleuse dès le début et surtout par un manque de communication. julien est quelqu’un de bougon et m’a paru par moment égoïste. Sa manière d’être m’a quelque fois agacée sans pour autant m’empêcher d’apprécier ma lecture. Arthus est tout son contraire. De caractère joyeux, il se monter très sûr de lui mais ce n’est qu’une façade.



Sous pression à cause de son agent, il bloque complètement dans l’avancée des œuvres qu’il doit proposer en exposition. D’ailleurs j’ai pas franchement apprécié son agent. Elle est arrogante, elle n’est là que pour le coté commercial sans se soucier du côté artistique des œuvres. Je n’ai pas trouvé normal d’imposer à Julien quel style peindre, alors que c’est lui l’artiste. D’ailleurs on sent vite qu’il n’arrive pas à se mettre dans son travail car ce n’est pas du tout son style, celui dans lequel il est doué et à l’aise. C’est comme si on disait à un auteur d’écrire sur un thème alors que c’est justement l’imagination de l’artiste/auteur que fait tout. Le concept est possible mais le résultat final n’aura aucune âme. Et c’est ce que Julien vit, il ne ressent absolument rien dans ce qu’il peint.



Pour contenter son agent, il décide d’embaucher Arthus comme assistant. Une relation amicale s’installe entre eux pour dévier vers une relation charnelle. Mais les deux feront semblant que ça ne compte pas et tout ça prendra fin au départ d’Arthus. Au contact de son nouvel assistant, Julien redeviendra plus humain, fera plus d’efforts, jusqu’au moment d’enfin avouer à ses proches ce qu’il cache. Arthus essaiera de lui faire comprendre ce que signifie sa présence mais les messages ne passeront pas.



J’ai trouvé dommage qu’ils ne se disent franchement pas ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre, surtout à la fin. Mais surtout les semaines après le départ d’Arthus. Silence radio total. Leur relation repose vraiment sur ça, des malentendus également. Mais l’alchimie est carrément là entre eux et leur relation est belle à voir malgré tout. Pour moi, ils se complètent. L’un faisant ressortir le meilleur de l’autre. Leur vrai eux, en fait.



Une lecture agréable que j’ai apprécié, malgré tout je me suis un peu attaché aux personnages. Le caractère joyeux et frondeur d’Arthus y a joué. J’ai trouvé quelques longueurs, surtout lorsque le sujet de la peinture est abordé, j’ai fini par sauter des passages pour revenir à l’histoire en elle-même.
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Je (ne) pourrais (jamais) t’encadrer !

Je remercie NetGalley et MxM Bookmark de m'avoir permis

de lire ce roman parce qu'il va faire partie de mes romans doudous

que je relirais avec un immense plaisir !



Julien est un peintre en pleine préparation d'une expo. Un jour, il tombe sur Artus , un inconnu qui a pénétré dans la partie habitable de son atelier. Artus n'est autre qu'un amis du frère de Julien qui a besoin d'un hébergement pour quelques mois. La cohabitation entre les deux ne sera pas toujours facile... Que se passera t-il entre nos deux héros.



Cette couverture est tout simplement magnifique ! Mon âme d'historienne de l'art a tout de suite été attirée par cette histoire et ce thème tournant autour de la peinture. Les descriptions sont bien dosées pour permettre d'avoir une histoire vivante sans être submerger par des détails.



Est-ce que j'ai dévoré ce livre ? OUI !! Je l'ai lu en deux fois (et encore j'aurais pu le lire en une seule fois si j'avais eu le temps!)

C'est une romance toute douce, poétique avec une bonne dose d'humour et de sexitude.



Oui certains « secrets » sont prévisibles et on les comprends assez vite, mais je ne pense pas que ce soit un problème. Justement, le déroulement de l'histoire est fait pour qu'on le sache assez vite. Ce qui rend encore plus touchantes certains scènes et aussi nous permets de nous positionner par rapport à certains persos (Comme Simon et Alice, on comprends leurs réactions, mais ça m'a quand même donné envie de les étrangler ...)



Belle petite romance tout en douceur. Livre parfais pour les moments durs, après une lecture plus triste ou tout simplement pour se faire plaisir !!
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Pour une chance avec toi

1 ère nouvelle : Chimères, gangster et informatique d'Amélie Voyard-Venant.



Cette première nouvelle met en scène un jeune homme se considérant comme un gangster travaillant presque toujours en solo, qui se retrouve affublé d'un partenaire loin de le laisser indifférent. Nous les suivons alors dans leur première mission.



La lecture était vraiment sympathique, j'ai apprécié le côté "action" de cette nouvelle. J'ai juste ressenti une petite gêne sur le côté stéréotypé des personnages. Alors, effectivement, le personnage principal se présente comme un homosexuel loin de tous ces stéréotypes, mais il se balade avec une photo de son petit bébé d'amour à qui il pense tout la journée. Le petit bébé d'amour étant son chat, bien entendu. Passion qu'il est heureux de partager avec son nouveau partenaire.

En fait, j'ai trouvé ce point trop poussé, anéantissant un peu la virilité que j'imaginais de ce personnage.





2 ème nouvelle : Le correspondant inattendu de Viviane Faure.



Ici, nous retrouvons un jeune étudiant qui rencontre le correspondant allemand d'une de ses amies pendant le week-end. De retour dans sa ville la semaine, il découvre que ce fameux correspondant a fugué pour le rejoindre.



Je crois que cette nouvelle est celle que j'ai préféré sur les quatre proposées. Elle est bien écrite, tout en finesse, sans clichés, sans exagération. C'est bien ficelé, un brin osé sans être pourtant trop prononcé. Une très jolie découverte donc :)





3 ème nouvelle : Un week end sur deux de Magena Suret.



Deux amants qui ne se voient qu'un week end sur deux, d'un commun accord. Mais si l'un d'eux ne pouvait plus se satisfaire de cette relation secrète et théoriquement uniquement sexuelle ? Si les sentiments venaient semer le trouble et de nombreux doutes ?



Ce que j'ai vraiment apprécié dans cette nouvelle, c'est les quiproquos, les questions, le côté sentimental de la chose. Je l'ai trouvé vraiment sympathique ! Le personnage principal m'a vraiment touchée en plein coeur.





4 ème nouvelle : La princesse et le dragon d'Ivy Clark.



Dans cette dernière nouvelle, contrairement aux trois autres, on se retrouve face à un récit lesbien. Le personnage principal est en pleine rupture. L'homme avec qui elle vivait de plusieurs années à décidé de tourner la page. Alors qu'elle part en vacances avec sa famille dans leur village natal afin de célébrer le mariage de sa soeur, elle recroise le chemin de celle qui l'avait initiée aux premiers moments d'intimités dans sa jeunesse.



Cette nouvelle, un peu plus longue que les trois autres, il me semble, m'a fait découvrir une réelle sensibilité, cette difficulté de trouver sa place dans ce monde un peu trop conformiste, et d'assumer qui nous sommes vraiment. Et je pense que c'est une nouvelle qui est d'actualité. Oser assumer et faire accepter aux autres nos préférences, c'est un bien beau message qu'essaye de nous faire passer Ivy Clark !





Un commentaire général sur l'ensemble du recueil. Il s'agit de ma première lecture avec des romances homosexuelles, et je dois dire que ce recueil m'incite vraiment à renouveler l'expérience, car j'ai passé un très bon moment.

J'ai été un peu perturbée par le résumé d'une page en début de chaque nouvelle, je pense qu'il n'était pas nécessaire, au contraire.
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Pour une chance avec toi

Chimères, Gangsters et Informatique : Oliver a pour habitude de mener ses missions seul, mais cette fois son Boss lui impose un partenaire, Thomas. Un homme parfait en tout point aux yeux d'Oliver, mais il se promet de rester professionnel même si la tentation est grande.

On s’aperçoit vite que nos gangsters sont un peu trop gentils, j'ai trouvé que la mission a été rapidement mise de côté afin de laisser place à la relation entre les deux hommes, ce qui est dommage, les deux sujets auraient pu ne former qu'un. Par contre, il y a beaucoup d'humour et beaucoup de références cinématographiques, ainsi qu'un franc parlé de la part des personnages, ce qui rend la lecture agréable.



Le Correspondant inattendu : Maël va faire connaissance de Thomas qui vient d'Hambourg pour une correspondance scolaire. Il est en correspondance avec l'amie d'enfance de Maël. Suite aux propos des parents de cette dernière, sur l'homosexualité, Thomas fuit cette famille et se réfugie chez Maël avec qui le contact était bien passé.

La plume de l'auteur est fluide et légère, elle nous fait part des préjugés sur l'homosexualité ainsi que sur les relations à distance. J'ai pas du tout accroché, pas par l'histoire car elle est jolie, mais par les personnages, sûrement dû à leur jeune âge.



Un weekend sur deux : Suite à leur rencontre dans un bar, Olivier et Sébastien vont se lancer dans une relation au cours de laquelle ils ne se voient qu'un week-end sur deux. Deux ans plus tard, Sébastien croise Olivier avec une femme enceinte. C'est alors qu'il prend la décision de rompre afin de ne pas briser le mariage de son amant.

On s'attache facilement aux deux personnages, un qui a peur de révéler à son entourage qu'il est bisexuel, et l'autre qui a revendiqué sa sexualité. Cette histoire est basée sur des mensonges, ainsi nous voyons que pour faire durer une relation, il faut de véritable bases, ainsi que des sentiments et de la communication.



La Princesse et le Dragon : Après s'être fait plaquer, Juliette part au Portugal avec sa famille pour le mariage de sa sœur. Elle retrouve sa famille et participe à l'organisation du mariage. Elle retrouve également une amie d'enfance, Carla, avec qui elle avait eu sa première expérience sensuelle.

La plume de l'auteur est fluide, dans cette histoire on est face à la remise en question concernant la sexualité de Juliette, et c'est joliment raconté, la romance est jolie.
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Pour une chance avec toi

J’ai vraiment beaucoup aimé cette anthologie regroupant quatre nouvelles abordant le même thème.



J’apprécie ce genre de format : ni trop long, ni trop court pour les non initié(e)s et ceux et celles qui apprécient le genre, le moment est fort agréable en sa compagnie. Malgré tout j’ai eu une préférence pour la première et la quatrième nouvelle.



Voici le point un par un :



Chimères, gangsters et informatique de Amélie Voyard-Venant.



L’auteur nous entraîne aux côtés de Oliver, jeune homme et ses pensées. Il s’adresse aux lecteurs et lectrices en se dévoilant. Le style fluide et rythmé nous captivent dès le départ et nous amènent délicatement vers une fin carrément délicieuse.



Le correspondant inattendu de Viviane Faure.



L’histoire est tourné vers deux jeunes adultes et adolescents, où les choses sont difficile d’admettre et de s’aimer, où tout est remis en question. On vogue sur une douce histoire romantique, à souhait.



Un week-end sur deux de Magena Suret.



Nous nous retrouvons aux côtés de Sébastien et d’Olivier qui ne se côtoient qu’un week-end sur deux. Entre quiproquos, doutes et questionnements, cette nouvelle m’a ravie par son écriture mature.



La princesse et le dragon de Ivy Clark.



Cette histoire soulève plusieurs points, tels que : assumer ses penchants, la place dans la société, la peur de ne pas correspondre à l’image que l’on peut renvoyer, la peur d’être en dehors des sentiers battus. J’ai vraiment adoré le style d’Ivy Clark qui impose un rythme affolant, pétillant et triste. Elle alterne parfaitement ce côté poétique et comte de fée avec des moments pleins d’humours.


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Un weekend sur deux

C’est l’histoire de Sébastien et d’Olivier, deux homosexuels. Suite à leur rencontre dans un bar, ils vont se lancer dans une relation au cours de laquelle ils ne se voient qu’un week-end sur deux. Deux ans plus tard, Sébastien tombe sur Olivier, accompagné d’une femme enceinte. Il prend alors la décision de rompre pour ne pas briser son mariage, sans savoir qu’en réalité, cette femme est sa sœur.



J’ai adoré cette nouvelle lue le temps d’une après midi, donc facile à lire. J’ai fait la connaissance d’Olivier, un homme qui a peur de révéler à sa famille, ses amis, qu’il est bisexuel, et Sebastien, qui lui a revendiqué sa sexualité. On apprend à les connaître, à apprécier Sébastien pour la personne qu’il est, à comprendre Olivier et sa peur. J’aurais voulu continuer à lire cette histoire, poursuivre par la rencontre entre Sébastien et la famille d’Olivier, surtout avec le fils de ce dernier.



Il s’agit d’une histoire d’amour entre deux homme basée sur des mensonges par omission. Afin de faire durer une relation, il faut de bonnes bases, de la communication et des sentiments, cette nouvelle est juste une nouvelle preuve de ce qu’il faut faire et ne pas faire. Poursuivre l’histoire de ce couple, en savoir plus sur la rencontre de Sébastien avec la famille d’Olivier, serait un plus pour moi.
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