En père soucieux de l’avenir de sa fille, Garba aimerait tellement voir Ziréga se marier qu’il est prêt à jouer son va-tout. De fait, toutes les copines de Ziréga se sont fait passer la bague au doigt, sauf elle. Elle n’attire aucun regard, et cela la rend malheureuse, elle le vit très mal. À dire vrai, la gent masculine trouve Ziréga trop instruite. De plus, elle travaille, ça n’arrange rien. Son indépendance financière, gage de possible insoumission et de désir de liberté, fait fuir les potentiels prétendants. Ici, on rêve d’une femme au foyer, une ménagère docile et avenante, assujettie à son mari et réduite à son rôle de mère reproductrice et nourricière, point barre.