On ne peut pas lire le Coran – on ne doit pas le lire – comme si chacun de ses versets revêtait une portée absolue et éternelle. Si Dieu a voulu que certains de ses commandements aient une portée uniquement conjoncturelle, c’est trahir sa volonté que de leur prêter une portée intemporelle. Le dogme de l’imprescriptibilité globale du Coran doit être rejeté, parce qu’il est démenti par le Coran lui-même.