AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Orphea


Alger. Cité des 1200 logements. Quelque part à la périphérie de la ville.
De là, la mer furtivement entrevue n'est plus qu'une flaque immobile, inutile, et les bateaux en rade ne font même plus rêver de voyages.
Pour ceux de la cité, l'été, c'est un bloc d'ennui et de chaleur tout ensemble. L'ennui que l'on traîne le long de jours interminables, que vainement l'on essaie de tromper, que pas un souffle d'air ne vient distraire. Des journées qui s'additionnent, exactement semblables, et l'on n'ouvre pas les fenêtres, histoire de ne pas voir le soleil qui désespérément s'attarde sur la ville.
Alger autrefois blanche s'abandonne à l'inertie sous un ciel insupportablement bleu.
Alger se redécouvre bardée de chars et de militaires en treillis.
Alger se réveille en sursaut au bruit des détonations qui déchirent le silence de ses nuits.
Commenter  J’apprécie          190









{* *}