Si j'avais un ami et que je l'aime pour les bienfaits qu'il peut me procurer, selon mon bon vouloir, ce n'est pas mon ami que j'aimerais, mais moi-même. Je dois aimer mon ami pour les bienfaits qu'il lui plaît de m'accorder, pour ses vertus propres : pour cela et pour rien d'autre que ce qui lui appartient. Cette façon d'aimer mon ami, que je viens d'évoquer, est la seule juste