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Citation de collectifpolar


Kristiansson jeta un coup d’œil à travers la pluie.
– Oui, dit-il résigné. Il y a un bus en rade. Un à impériale.
– Ses phares sont allumés. Et la porte est ouverte. Allez, Kalle, descends voir.
Kvant s’arrêta en biais, derrière le bus. Kristiansson ouvrit la portière, rectifia machinalement l’angle de son baudrier et pensa tout haut :
– Qu’est-ce qui se passe encore ?
Comme son coéquipier, il avait des bottes et une veste de cuir aux boutons étincelants ; une matraque et un pistolet pendaient à son ceinturon.
Kvant n’avait pas quitté le volant. Il observait Kristiansson qui se dirigeait d’un pas nonchalant vers la porte béante de l’autobus. Il le vit empoigner la rampe et se hisser paresseusement à l’intérieur du véhicule. Et puis, subitement, Kristiansson tressaillit, se baissa et porta vivement sa main droite à la hauteur de son revolver.
La réaction de Kvant fut immédiate. Il ne lui fallut qu’une seconde pour allumer les lampes rouges, le phare et le clignotant orange de la voiture de patrouille. Quand il se précipita sous la pluie battante, Kristiansson était toujours dans la même position, le corps plié en deux. Kvant avait quand même eu le temps de sortir et d’armer son Walther 7,65. Il avait même jeté un coup d’œil à sa montre.
Il était exactement 23 h 13.
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