Dans les représentations comme dans la culture classique, cette soumission ne vient pas aux femmes tout à fait naturellement : les dizaines de milliers de pages que la théologie, la philosophie morale, la littérature consacrent à prescrire aux femmes la soumission et à indiquer aux hommes comment l’obtenir laissent penser que la soumission est bien une conduite que les hommes considèrent comme typiquement féminine, ou comme nécessaire à la vertu des femmes, plutôt que comme une attitude qui leur serait naturelle.