Citations de Manon Seguin (24)
À cet instant, son visage s'illumine. Un de ces sourires satisfaits et joyeux. Un de ces sourires que jamais je ne pensais voir chez quelqu'un.
Un sourire pour moi.
« - Alors, à demain Alexandra ! »
- Ça ne va pas de faire peur aux gens comme ça ?! J'ai bien failli mourir moi !
- Désolé... Je ne pensais que tu réagirais comme ça. Dis-moi...Je ne sais toujours pas ton nom. À moins que ce ne soit « Polochon » ? »
Que vous soyez une « Miss Kilos », une « Miss Intello », qu'importe...Vous serez toujours une « Miss Quelque chose », c'est comme ça. À vous de savoir si vous préférez que ce soit un titre ou une étiquette. La différence ? Le titre vous le portez, l'étiquette, on vous la colle.
Il se contente d'un léger sourire. (...) l'un de ceux que l'on vous sert avec tendresse. (...) Qui vous illumine de l'intérieur. Qui vous frappe, qui vous marque."
Mais s'il y a bien une chose que j'ai apprise sur Caleb en quelques mois seulement, c'est cette bonté naturelle qui semble le définir. Il a toujours fait passer les autres avant lui-même. Il a toujours fait attention aux petits détails. A toutes ces petites choses que l'on se donne tant de mal à cacher, mais qu'il pointe du doigt sans mal.
C'est le genre de personne qui sait quand ça ne va pas même quand vous dites le contraire. C'est celui qui voit vos larmes dans vos sourires. C'est celui qui comprend votre douleur dans vos silences.
Oui, il était toutes ces choses. Tant de choses. Il était tout ce dont on aimerait se souvenir d'une personne.
- Arrête de faire ça ... Vraiment. Et qu'est-ce que tu fais-là ? Je pensais que les gens comme toi ça rentrait tôt à la maison ?
- J'ai juste attendu que le flot de « fans » en délire s'en aille en fait. Puis je t'ai vu là, toute seule, à l'arrêt de bus. Tu rentres chez toi comme ça ?
- Non, c'est juste le plaisir d'attendre le bus. »
Crétin.
« - Je vais l'attendre avec toi alors ! »
Quoi ? Mais non ! Rentre chez toi ! Laisse-moi tranquille à la fin !
Je vais bien. Enfin « bien », tout est relatif, mais je ne suis pas mort. Je ne mourrai pas non plus. Je m’accroche à la vie comme une croûte à son bout de comté. Je m’accroche à l’idée que la première chose que je verrai en ouvrant les yeux… Ça sera toi.
J’avoue que l’exemple me fait sourire, néanmoins, j’en reste encore sur le cul avec ce que vient de me balancer ma grand-mère à la figure. Je suis à peine arrivé que cette vieille croûte de pain, ce moignon, a déjà ses préférences et, visiblement, ce n’est pas la chair de sa chair. Je suis vexé comme un gamin que l’on aurait défavorisé le jour de Noël voyant que celui d’à côté a eu plus de jouets.
Je suis jaloux.
C'est pas une couche ça! C'est une arme biologique!
Et tu sais ce que j’entends quand je ferme les yeux ? Non pas la musique que tu siffles, ni même le tapotement de tes pieds au sol, non, rien de tout ça.
J’attends ton cœur dansant tandis que le mien s’en éprend éperdument.
– […] Gabriel, le tout dans la vie, ce n’est pas de vivre à cent à l’heure, mais d’apprendre à aller au rythme du monde qui nous entoure. Personne ne vit comme toi. Dis-toi que c’est comme la danse, si tu n’y arrives pas alors c’est que tu n’as pas encore trouvé le bon partenaire.
Moi-même je le réalise. J’en demande toujours trop j’ai toujours été trop gourmand quand il est question d’amour. Je ne peux jamais à moitié ou bien me restreindre. J’aime pleinement. J’aime passionnément.
– […] C’est ça aussi d’aimer une personne, tu sais ? Veiller sur elle et faire en sorte qu’elle soit plus heureuse que nous-mêmes. Ça s’appelle faire des sacrifices.
Parfois, il y a les petits coups durs de la vie, les coups de grisou, ceux qui vous donnent l’impression que rien ne va plus et que toutes les merdes du monde vous tombent dessus.
Et puis parfois, il y a les gros coups durs. Ceux qui vous mettent au tapis après seulement un round. Vous êtes là, au fond du trou, à vous demander si vous allez pouvoir remonter alors que ça vous paraît impossible. Vous regardez la surface se trouvant juste sous votre nez, mais vous restez au fond du trou parce que remonter vous paraît trop difficile. Difficile seul, mais pas à deux. À deux, tout est possible, tout est surmontable. À deux, on se donne la main et on s’accroche à l’autre. À deux, la vie paraît plus facile parce que la moindre chute, quelqu’un nous retient.
Je me demande ce qu’il se passe quand on a trop pleuré. Mise à part avoir le visage d’un poisson-ballon et les yeux rouges du drogué du quartier. Je me demande si c’est normal de sentir aussi vide, épuisé, comme si chaque larme ayant coulé s’est fait la malle avec un bout de nous-mêmes.
Allez, vieille croûte, tu ne vas quand même pas me claquer entre les doigts. Je t’interdis de me faire quoi que ce soit maintenant alors qu’il y a à peine cinq minutes, j’étais le petit garçon le plus heureux du monde à l’idée de te faire découvrir ma nouvelle vie.
C’est ça, va te cacher sous les jupons de ma grand-mère. Mais tu ne pourras pas me fuir bien longtemps. Je vais te faire la fête, mon petit. Tes carottes sont cuites. Tu vas passer à la casserole !
– […] Tu sais, Gabriel, l’amour c’est ça : c’est un combat perpétuel, un défi quotidien à relever si l’on veut avancer. Si tu abandonnes à la moindre difficulté, alors mon garçon, sache le, tu ne seras jamais heureux.
– Si tu as encore ce trou dans ton cœur, mon chéri, alors je viendrai te chercher moi-même et je le remplirai avec tout l’amour qu’il me reste à te donner.
Je pourrais vendre mon âme au diable à l’instant si cela me permettait de détourner mon regard de lui. Mais je ne peux pas. Quelque part, je me retrouve fasciné. Fasciné par l’homme se trouvant en face de moi.