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Citation de Alfaric


- Mes pulsions morbides se mirent naturellement en sommeil, comme pour laisser profiter de l’été. J’étais comme au musée. Je retrouvais au détour de quelques champs, les couleurs inextricablement entremêlées de bonnard, les vibrations lumineuses de Monet. Les couleurs s’intensifiaient, se répondaient, au gré de la lumière. Le monde vibrait à l’unisson, comme un orchestre savamment dirigé. La chaleur enveloppait le tout, anesthésiante. Quant à moi, je regardais… Je n’avais plus rien à dire, à réfléchir. Je me contentais de suivre paresseusement le flot du monde en marche. L’été, plus rien ne me retient.
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