Dans tous les pays d'Europe, on constate que l'aversion à l'égard de la culture française est directement proportionnelle au degré d'influence que la France parvenue à y avoir. De là découlent la haine excessive mais justifiée des Allemands, l'indifférence des Anglais à toute les époques, et celle des Espagnols jusqu'au XVIIIe siècle. Pour l'Espagne, nous pouvons même valider cette vérité par des cas particuliers : le génie d'un Espagnol est d'autant plus grand qu'il sait registre à l'influence française. Et cela se vérifie depuis Juan Ruiz jusqu'à Cernuda, en passant par Cervantes et Pérez Galdos. Malheur au pays où l'esprit français devient un modèle d'élégance.