J'aime cette habitude un peu folle qu'avait rabbi Nahman de Braslav de brûler ses écrits pour, disait-il, que les mots voyagent plus vite par la voie des nuages et du vent, et trouvent leurs justes destinataires. Lire devenant alors une affaire de respiration et d'inspiration. Un auteur inspiré : celui qui a su humer l'odeur des livres voyageurs et invisibles.