On sait que la bicyclette, comme la nage, ne s’oublie pas. Mais il y a plus. La connaissance progressive de soi à laquelle correspond l’apprentissage du vélo laisse des traces à la fois inoubliables et inconscientes. C’est un paradoxe qui fait son originalité : le paradoxe du temps et de l’éternité, si l’on veut.