Le commentaire de Martine :
On retrouve le même fonctionnement de Vies à trépas, on est sur deux tableaux 1730 et 1892. On retrouve Guichen Pommerède qui prend différents corps grâce à son immortalité.
En 1730, Jorg vit une vie assez mouvementée, pleine de difficultés, qui vont obliger Guichen à reprendre sa véritable identité. Il se met à voguer et voyager avec un jeune homme avec qui il va se lier d’amitié. Ce périple l’amène en Nouvelle-France où il rencontrera le Mi'kmaqs et les Cries, deux tribus amérindiennes avec eux, il va vivre des rituels qui l’amènent à prendre conscience de ce qu'il peut faire pour obtenir le pouvoir. Guichen l’immortel sera dans l’obligation de prendre des décisions importantes pour la continuité de son avenir.
En 1892, Guichen occupera le corps d'Hyacinthe Forestier, ingénieur hydroélectrique, marié à Élisa. Ce mariage dont il n'a aucun souvenir alors il doit apprendre à connaître cette femme qui s’identifie comme son épouse. Puis arrive 1914, l’ingénieur doit aller aider à la Première Guerre mondiale, Hyacinthe s’est enrôlé et part pour le front. Dans ce récit, nous accompagnons Hyacinthe, un discours très réaliste des événements qui donne le sentiment d’être sur place avec lui.
Marc Chiny a encore une fois réussi à me captiver durant tout le récit, c'est un auteur qui s'est présenté son histoire afin que mon imagination soit complètement animée par ses mots, ses contextes, et ses intrigues. Les personnages sont très intéressants, attachants et remarquables. Il nous transporte dans l’immortalité de Guichen au cours des années, ce qui m’amène à penser que l’immortalité était-elle une bonté ou une plaie.
Une lecture qui nous amène ailleurs, nous enivre avec un bon suspense maintenu qui permet au lecteur de rester ancrer aux pages du livre.
Un autre tome qui m’a conquise, je vous recommande de découvrir ce nouvel auteur qui publie en autoéditions, osez le lire et donnez-moi des nouvelles.
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