Ton nu, voilé de neige,
Habite un ancien jour.
Tu dors entre les sels,
Comme un rameau brûlé
Malgré l'eau pure de ton prénom.
Le long coller des oiseaux morts
Berce tes seins,
Tandis qu'un seul,
Veillant sur toi,
Implore le don de l'ange
À tes jardins perdus