Pour être légale, la législation de l'esclavage n'en est pas moins illégitime, car radicalement opposée aux lois de la nature. Cyrille Bissette, en 1835, inversait le raisonnement des planteurs : l'esclave n'étant jamais une propriété légitime, l'abolition de l'esclavage ne peut être considérée comme une atteinte à la propriété, mais au contraire comme la restauration du véritable droit de propriété, l'homme esclave retrouvant dès lors la propriété de sa personne ; indemniser celui qui possédait illégitimement un homme serait immoral.
- L'indemnisation en question -