Ainsi, la parole des patients est-elle fragmentée en fonction de la perception de leurs interlocuteurs. Age, sexe, statut social, économique et culturel, apparence physique, origine ethnique et religieuse, posture comportementale, niveau de langage sont autant de facteurs qui peuvent intervenir dans la confiance accordée ou non aux capacités relationnelles du médecin et des soignants. Des attitudes de distance, de hauteur, de mépris, de silence, d’indisponibilité, de non-attention ou non-explicitation des situations médicales peuvent contribuer à décourager les personnes venues en consultation ou hospitalisées.