Deux tendances stylistiques se manifestent au milieu du XVIe siècle à Rome : un retour aux sujets allégoriques et mythologiques et à la richesse décorative au début du siècle, et une recherche de sobriété dans le traitement des thèmes religieux.
Le style des mosaïques de Pascal Ier vise à énoncer l'essentiel du message figuratif, obtenu par le moyen de fonds étendus et d'une extrême clarté du contour linéaire.
Le symbole du poisson se présente donc comme un des premiers "signes" utilisés par les chrétiens depuis les origines, pour marquer de leur empreinte particulière des épitaphes par ailleurs neutres et passe-partout.
Au Ve siècle, beaucoup d'initiatives avaient porté leurs fruits et les bases de la nouvelle Rome chrétienne étaient désormais posées.
Il nous paraît essentiel, en effet, de souligner un aspect de cette période foisonnante : Rome, durant le Seicento, fut la véritable capitale artistique européenne.
S'il est une sculpture, parmi les oeuvres romaines produites au tout début du XVIIe siècle, qui marque une orientation nouvelle dans le panorama artistique de ces années-là, c'est certainement la Sainte Cécile de Stefano Madeno (1576-1636) conservée à l'église Sainte-Cécile-du-Transtévère.
Favori d'une clientèle, qui comptait autant de particuliers que de confréries, d'ecclésiastiques que de nobles de province, Antoniazzo Romano ne connut dans les années 1460 et 1470 qu'un seul rival : Melozzo da Forli.
Les écrits de l'époque décrivent Paul II comme un homme "physiquement de très belle prestance, digne de cette grande dignité et d'un corpulence en accord avec elle, car en public, il dépassait en taille toujours tous les autres; il avait un visage jovial, agréable et bienveillant".
C'est aussi dans les immenses souterrains des thermes de Caracalla que fut aménagé, entre autres, l'un des très nombreux Mithraeum de Rome, c'est-à-dire un lieu de culte pour l'une des divinités ésotériques les plus répandues, d'origine orientale : Mithra, dont le culte à mystères est l'un des phénomènes les plus révélateurs pour saisir l'inquiétude spirituelle propre à toute cette période.
Que l'art du XVIIe siècle ait été conditionné par le génie du Bernin, la chose est incontestable.