Je ne possède plus ces choses-là, les vêtements, les cheveux. Je me demande ce qu'il est advenu de toutes nos affaires. Pillées, jetées, emportées. Confisquées.
J'ai appris à me passer de beaucoup de choses. Quand on possède beaucoup de choses, disait Tante Lydia, on s'attache trop à ce monde matériel et on oublie les valeurs spirituelles. Vous devez cultiver la pauvreté du cœur. Heureux les humbles. Mais elle ne disait pas qu'on aurait la terre en partage.