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Citation de Cielvariable


Elle garda le silence un moment, les yeux fixés sur son boulier, faisant coulisser une perle sur sa tige, machinalement.

— Je vais aller lui parler, dit-elle enfin.

Pathan se garda bien de rien manifester.

— Oui, c’est une bonne idée, Callie. Va lui parler. Calandra se leva, dans le froufrou raide de ses jupes. Puis elle s’arrêta et baissa les yeux sur son frère.

— Nous devions discuter du prochain chargement…

— Ça peut attendre à demain. Ceci est plus important.

— Hum. Inutile d’avoir l’air si préoccupé. Je sais ce que tu mijotes, Pathan. Tu vas aller faire la fête avec tes écervelés au lieu de rester à la maison pour t’occuper des affaires comme tu devrais. Mais tu as raison, quoique tu n’aies sans doute pas assez de bon sens pour t’en rendre compte. Ceci est plus important.

Une explosion leur parvint d’en bas, suivie d’un fracas d’assiettes brisées, et d’un cri terrifié parti de la cuisine. Calandra soupira.

— Je vais lui parler, mais je ne crois pas que ça servira à grand-chose. Si seulement j’arrivais à le convaincre de se taire.

Elle referma son registre d’un coup sec. Les lèvres pincées, le dos droit comme un pontplemoussier, elle se dirigea vers la porte, les hanches aussi raides que le dos. Pas de déhanchement aguichant chez Calandra Quindiniar.

Pathan branla du chef.

— Pauvre cap’taine, dit-il, avec un éphémère sentiment de sincère compassion.

Et, se débarrassant d’une pichenette du ventipalme, il monta s’habiller dans sa chambre
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