S'il est sans doute salutaire pour vivre heureux, bouger, et profiter de la vie, de ne pas penser constamment à la possibilité de la mort pour soi et ses proches, ne serait-ce pas tout de même une chance que d'y penser un peu plus souvent pour goûter pleinement le caractère unique de chaque instant?
Lors des attentats de vendredi 13 novembre 2015, il était question d'état d'urgence. J'ai l'impression qu'il ne nous a pas quitté depuis. L'impression d'être happée, sans aucun espace pour penser, pour débattre, pour discuter.