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3/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , 1830
Mort(e) à : Paris , le 02/11/1895
Biographie :

Maria de Mariategui, Lady Caithness, duchesse de Medina Pomar était une spirite et occultiste née à Londres en 1830 et morte à Paris le 2 novembre 1895.
Si ses premières expériences spirites se font en Grande-Bretagne, où elle assiste aux séances de Florence Cook, elle est plutôt une adepte et admiratrice d'Allan Kardec et de ses idées spirites, donc proche du spiritualisme chrétien. Son ouvrage Old Truths in a New Light de 1876, proche de la pensée de Kardec, essaie de réconcilier théosophie, catholicisme et spiritisme. Il lui vaut d'âpres reproches de la part du clergé catholique.
Elle adhère, dès 1876, à la société théosophique fondée par Madame Blavatsky et le colonel Olcott à New York l'année précédente.
Lady Caithness pousse Anna Kingsford à prendre, en 1883, la direction de la loge londonienne de la Société théosophique5. En 1884, lors de son séjour à Paris, chez Lady Caithness, Madame Blavatsky approuve la création de la « Société théosophique d'Orient et d'Occident », la branche française de la Société théosophique. Elle est même un temps considérée comme le successeur évident de Madame Blavatsky à la tête de la théosophie mondiale. Mais, à la mort de cette dernière, c'est finalement Annie Besant qui prend la direction de la Société théosophique. Comme pour Anna Kingsford, la théosophie de Lady Caithness est aussi de plus en plus empreinte de christianisme ésotérique influencé par Jakob Boehme et Swedenborg et s'éloigne des traditions orientales dominant dans la société théosophique. Elle rejette cependant les concepts de péché originel et de divinité du Christ. Elle tient un salon spiritualiste dans son hôtel particulier parisien, tous les mercredis du printemps à l'automne. Elle y reçoit Camille Flammarion, Annie Besant ou Jules Doinel (le fondateur de l'Église gnostique apostolique), et Charles Richet, avec qui, au début des années 1890, elle participe à la création de la branche française de la Society for Psychical Research.
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Source : wikipedia
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Bibliographie de Maria Caithness   (9)Voir plus

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
La pensée la plus élevée qui ait été exprimée par les plus grands des juifs, c’est l’Universalité. La véritable Théosophie est catholique, c’est-à-dire universelle, elle s’adresse à tous, et non pas à une seule tribu. Bouddha et le Christ ne parlent pas seulement aux Hindous et aux Juifs, ils parlent à toute l’humanité. Le plus grand des Juifs était un homme vrai, et il a vu que la Théosophie n’était pas le Judaïsme, mais l’Humanitarisme ; et cependant, après une période de près de vingt siècles, le véritable Christianisme, la Théosophie du Christ, est encore presque inconnue, et le monde continue à languir sous l’influence néfaste du Pharisaïsme
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L’Esprit de la Théosophie chrétienne est Christ lui-même. C’est un Esprit de simplicité et d’amour, un Esprit de Vérité parce qu’il unit la dévotion au bien avec cette foi intuitive qui est la Connaissance ; c’est une Lumière supérieure à toute compréhension bornée. Bien que la Théosophie chrétienne ait un idéal intellectuel aussi élevé que n’importe quelle philosophie Ésotérique Payenne, elle préfère la pratique à la théorie et tous les Théosophes chrétiens ne vivent pas retirés dans des cloîtres ou au désert.
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L'Éternité ne contient qu'une seul chose pour nous et c'est "l'Un", la Divinité ou le Dieu qui est au-dedans de nous, en qui nous vivons et nous avons notre Être. Lorsque cet "Un" est complètement manifesté, il nous unit à l'Éternel, car Lui seul est l'Éternel. Pour atteindre ce but le moi temporaire et inférieur doit être annihilé. C'est cette annihilation qui est nécessaire pour atteindre le Nirvâna, cet état qui à été si faussement représenté par les savants qui ne sont occupés que du Bouddhisme exotérique.
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Il me semble que le mot « dimension », par rapport à l’Espace, est encore plus embarrassant qu’il ne l’est, en ce qui concerne la matière plus tangible ; à moins qu’il n’ait été choisi, comme c est évidemment le cas, comme un moyen de fixer l’attention, pendant qu’il aiderait le Temps à élucider, si possible, une perception indéfinie dans l'esprit du professeur, d’une existence, dans le monde de l’être, bien au-dessus et au delà de la portée actuelle, ou même de la compréhension de la science de l’humanité aux trois dimensions. Peut-être cependant, ne devrai-je pas dire compréhension, puisque, si je m’en rapporte à l’ouvrage du professeur Zöllner sur la Physique Transcendante, je vois qu’il trouve la trace de l’hypothèse de la quatrième dimension de l’espace, dans les écrits de quelques-uns des plus éminents philosophes et mathématiciens, parmi lesquels, je trouve que le premier et le plus remarquable est Kant.
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J’espère avoir rendu la chose claire, car sans l’intelligence des effets du mouvement sur la substance, la vie spirituelle restera un mystère ; substituez, en effet, le mot esprit à celui d’espace, et vous aurez une idée de cette vérité, que la Matière et l’Esprit sont une seule et même chose ; la matière est la vibration de l’Esprit.
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L Q- Qu'entendez-vous par christianisme ésotérique, et en quoi est-il supérieur au christianisme que vous appelez exotérique, et qui est enseigné par les Églises établies ?
R.— Le mot ésotérique signifie privé et intérieur, par opposition à exotérique qui veut dire public et extérieur. Ce terme est dérivé des anciens mystères dans lesquels on l’appliquait aux doctrines qui étaient seulement à l’usage des initiés, par opposition à celles qui, étant communiquées aux non initiés, étaient appelées exotériques ou extérieures, et que l’on professait et enseignait ouvertement.
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Tandis que d’autres nations s’inclinaient superstitieusement devant des esprits impurs encore liés à la terre et recueillaient en retour les horreurs morales et la dégradation physique qui résultent toujours des pratiques de la magie noire, les Juifs, grâce à une intervention d’en haut, échappaient à ces dangers.
La Théosophie de toute religion est la connaissance de la Sagesse Divine ; dans chaque système religieux, elle est la pierre fondamentale sur laquelle reposent les principes régénérateurs de toute vraie doctrine.
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Bien que jusqu'à présent ils aient tenu à garder le secret même sur leur existence, excepté pour ceux qui se sont dévoués à la vie occulte, ils s'accordent cependant à laisser propager leur doctrine en permettant aux élèves qui sont en rapport avec eux de les avouer publiquement. Bien plus : il leur arrive assez souvent de donner des preuves de leur existence et de leur pouvoir à des personnes qui ne sont pas néophytes et qui n'ont point fait vœu de suivre la vie d'abnégation.
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L’argumentation et les preuves tirées des Prophéties sont les lettres de créance qui s’offrent à l’examen, le véritable sceau et la signature apposés aux Saintes Écritures par l’auteur du Plan Divin, et qui certifient leur origine et leur autorité divines; le signe et le sceau s’adressent à tout esprit, et portent en eux- mêmes leur vérification dans les limites de la parole.
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Le Thorah renferme beaucoup d’idées occultes, mais on ne saurait nier que la plus grande partie de la Loi Cérémoniale ne soit une magie d’un caractère douteux, et qui peut-être a été imitée en partie d’après les Égyptiens, les Ghaldéens et les Mages, avec lesquels les Initiés Hébreux, en dépit de leur exclusivisme, entretenaient des relations secrètes et actives.
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