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Critiques de María Eustathiádi (5)
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Presque un mélo

Roman très particulier, très déroutant.



Dans un phrasé oppressant, l'auteure nous conte l'histoire de A., jeune femme indépendante dans la Grèce de l'an 2000, qui va tomber peu à peu amoureuse d'un inconnu, un homme dont elle ne sait rien mais dont elle imagine beaucoup, qui l'appelle et avec qui va s'instaurer une drôle d'histoire d'amour, un jeu du chat et de la souris.



Je suis sortie quelque peu décontenancée de cette lecture; j'ai cru détester puis j'y ai pris goût même si je reste sur un sentiment mitigé d'inachevé.



Le style de l'auteure est maîtrisé même si à première vue on peut le qualifier de brouillon. La quatrième de couverture parle de spontanéité, je parlerais pour ma part davantage d'oralité. La lecture fut parfois difficile à suivre et à comprendre. Je me sentais oppressée voire étouffée.

J'aurais bien vu une pièce de théâtre en lieu et place d'un roman.



Une curiosité que ce petit roman.





Challenge jeu de l'oie littéraire (2ème partie)



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Hôtel rouge

J'ai choisi de faire confiance à l'éditeur pour découvrir un roman grec. Merci aussi à ma médiathèque!

D'emblée la forme frappe et interroge. Interviennent Les Oreillyeux, La Voix et Le souffle. La voix serait celle d'une désormais adulte incitée à se plonger dans ses souvenirs d'enfance, en dialoguant avec Le souffle. Les Oreillyeux en parle à la troisième personne, 'elle'. Maria Efstathiadi étant auteur de pièces de théâtre, oui, je verrais fort bien ce livre représenté sur scène, durant ma lecture j'ai eu plus que d'ordinaire des voix dans la tête.



Les souvenirs de Elli, petite fille d'une mère froide et d'un père absent, vivant de multiples interdictions dans ses sorties et fréquentations, demeurent souvent bien flous et sujets à caution, car l'on a aussi les simulacres de la mère, du grand-père... Un certain effort est demandé au lecteur pour lier les rares fils fiables. Elli s'invente un frère (un ami?), des intermèdes se glissent. Oui, oui, du théâtre, ce serait parfait; la langue est belle, évocatrice, sensible.
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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Presque un mélo

J'ai été décontenancée dès les premières pages par ce petit bouquin, j'ai mis un moment à comprendre d'où me venait cette impression d'"étouffement" : il est écrit comme on parlerait dans la vie, avec UNE phrase qui dure une, voire deux pages, et quelques virgules en guise de ponctuation. Une fois habituée au procédé je poursuis ma lecture :

"Une jeune femme tombe amoureuse d'un homme qui lui téléphone assidûment sans qu'elle l'ait jamais rencontré. L'histoire est racontée par ses collègues de bureau, spectateurs et confidents de cette folle passion."

Un roman à plusieurs voix donc, dont la dernière sera celle de l'homme mystérieux du téléphone. Passé les invraisemblances (je me vois pas trop arriver au bureau le lundi matin et raconter en détail au choeur des collègues mes relations sexuelles (par téléphone) avec un parfait inconnu, m'enfin chacun son truc !), c'est un livre sur la force des apparences que j'ai lu en deux soirées, car j'étais curieuse de connaitre le fin mot de l'histoire, une fin surprenante qui explique le titre d'ailleurs : en effet, ça aurait PRESQUE pu être un mélo. Bref, une curiosité !
Lien : http://anyuka.canalblog.com/..
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Hôtel rouge

Récit d'enfance fragmenté, diffusé dans la pluralité de ses perceptions et de ses substituts, Hôtel Rouge est une superposition, courte et dense, d'images et de sensations. Au-delà d'une très fine interrogation sur la matière de nos mémoires, Maria Efstathiadi transporte le lecteur dans un récit sensible, aigu, où les scènes s'imposent avec une évidence magnifique et déchirée.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Hôtel rouge

Une fabuleuse mobilisation poétique d’un être à facettes pour surmonter les silences de la mémoire d’enfant.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2018/10/07/note-de-lecture-hotel-rouge-maria-efstathiadi/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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