AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Marianne Poncelet (22)


Ils n'ont pas besoin de mots, ceux qui s'aiment...
Commenter  J’apprécie          50
Elles ont toutes suivi le même trajet : la fulgurance de la rencontre, la brûlure du partage et de la fusion, l'impatience des retrouvailles, l'intensité du désir, les encore et les toujours, la plongée suicidaire dans l'existence de l'autre en s'oubliant soi-même.

Puis l'inquiétude du désamour, la lente descente vers la séparation, inéluctable. Le déchirement, les longues plages de silence ou l'imagination et le souvenir se rejoignent, cette envie d'encore alors que tout est déjà consommé.
Commenter  J’apprécie          40
Il ne faut pas toujours connaître la fin du voyage.......c'est la route qui est belle.
Commenter  J’apprécie          30
Les lèvres du gitan effleurent celles de la sorcière. L'âme du nomade s'unit à celle de la vagabonde. (p.24)
Commenter  J’apprécie          20
la douleur est au plaisir ce que l'ombre est à la lumière.
Commenter  J’apprécie          20
Sa fiancée du bout de la nuit. Celle qui est pour le Gitan ce que l'obstacle est à la lumière : une nécessité d'où jaillira la force. (p.51)
Commenter  J’apprécie          10
Le destin recèle des mystères étranges, auxquels il convient de s’abandonner quelque fois.
Commenter  J’apprécie          10
Toutes les rencontres sont d’un même aimant.
Commenter  J’apprécie          10
La graine rêve qu’elle est un arbre avant de le devenir…
Commenter  J’apprécie          10
Elle n’a pas compris alors qu’il l’emmènerait aux sources du plaisir. Aux sources de la douleur aussi. Car la douleur est au plaisir ce que l’ombre est à la lumière.
Commenter  J’apprécie          10
Déjà hier n’est plus qu’un songe. Demain n’est encore qu’un mirage. Et aujourd’hui s’effacera aussi vite qu’un soupir…
Commenter  J’apprécie          10
Mais au fil du temps, les enfants des dieux utilisèrent le pouvoir de leur coeur a des fins égoïstes. Ils devinrent avides. Orgueilleux. Ils oublièrent la puissance de la terre et ne crurent plus qu'en la leur. N'étaient ils pas capables désormais de reproduire la vie artificiellement? De diviser l'atome? Ils déplaçaient aisément les montagnes et façonnaient l'être humain à leur guise.
Ils créèrent bientôt des esclaves aux corps et aux âmes déformés chargés de réaliser les tâches trop ingrates à leur place. Ils faisaient gtossir les annimaux à souhait afin qu'ils fournissent plus de nourriture. Ils brûlaient les forêts primaires pour y installer meurs plantes modifiées. Leurs ambitions étaient sans limites. Et desormais, la science avait tout pouvoir. Avec elle les hommes seraient les maîtres de l'univers. Dans leur délire, ils s'imaginaient usurper le pouvoir des Dieux : celui de créer et celui de détruire. Ils oublièrent le mot "servir". Ils refusèrent de respecter la Terre qui leur avzit été donner en présent. Ils négligèrent de monter au sommets des montagnes pour humblement lui rendre hommage.
Un soir, les premières convulsions se firent sebtir. La Terre ignorée se rebellait. Et comme plus personne ne connaissait son mangage, il fut impossible d'implorer son pardon. Bientôt des vents contraires secouèrent les plaines sans relâche, attisang le fru destructeur, puis les grandes eaux engloutirent toute trace de vie et le monde ne gut plus qu'un immence chaos.
Commenter  J’apprécie          10
Tout au long de ta route, tu sentiras combien mon amour t'accompagne. Comme un manteau, tu pourras le porter si le coeur t'en dit. Et comme d'un manteau tu pourras t'en défaire si son poids te pèse. (p.58)
Commenter  J’apprécie          00
L'homme assis devant sa porte est rivé à la terre qu'il possède. Le Gitan, lui, la parcourt de part en part. Il lui appartient. Voilà la différence ! (p.39)
Commenter  J’apprécie          00
Il lui raconte ce long voyage qu'ont fait ses ancêtres, du Punjab jusqu'en Andalousie, chassés par d'autres peuples plus conquérants. Il lui parle de leurs seules possessions : le bleu du ciel, le vert de l'herbe et au centre la roue du voyage. De leur liberté incarnée par le vent. (p.38)
Commenter  J’apprécie          00
Dans le silence de la nuit, Anya prie pour conjurer le sort, se promettant de ne pas succomber à ce désir qui l'envahit tout entière. Mais le lendemain déjà, elle court, elle vole vers cet amour qui l'appelle. Comme elle est légère, Anya, toute à la joie qui fait battre son cœur !

Assise dans le hall de l'immense tout où il est venu pour une conférence, elle le voit venir de loin. C'est bien lui. C'est l'homme qu'elle aime. Il la cherche du regard et soudain l'aperçoit. Il se précipite vers elle, la prend dans ses bras, la regarde intensément.

- Cette angoisse de savoir que demain, nous nous quitterons, Anya. C'est insupportable !

Ils s'échappent dans la nuit. Il la serre contre elle en silence. Ils marchent dans les rues au hasard. Qu'importe le reste du monde !

Chaque retrouvaille fait ainsi fleurir leur bonheur.

Elle vient vers lui et il l'attend avec patience, lui qui n'a jamais attendu personne. Il parvient à dompter cette force qui le soulève et l'emporte malgré lui comme une mer houleuse. Il l'attend. Et elle vient. Et ce jour-là est un jour de soleil.

Ils éprouvent des joies successives et simultanées.

Un soir, elle parcourt une avenue dans la tempête, au cœur des embouteillages et des arbres malmenés par les vents contraires, simplement parce qu'au bout de cette avenue, elle sait qu'il l'attend. Elle court, Anya, portée par la joie de le revoir. Lui aussi il court à sa rencontre et elle se réfugie dans ses bras en riant, le visage aveuglé par la pluie et les larmes.

Plus tard, ils dînent chez un ami éditeur. Durant toute la conversation, la main de Diego effleure les doigts d'Anya posés sur la table. A distance elle palpe le désir qu'il a d'elle. Puis ils courent sous la pluie, s'engouffrent chez leurs amis tsiganes et s'embrassent devant le violoniste si ébahi qu'il en oublie son archet.
Commenter  J’apprécie          00
Et les voici qui se redécouvrent, se confient, se sondent, s'émerveillent.

Il évoque son enfance dans les rues noyées de soleil. Le vieux qui lui a appris à déchiffrer les lettres sur le sable. Il lui explique combien sa grand-mère était célèbre dans les communautés gitanes. Elle présidait aux cérémonies de mariage. Elle avait partagé avec lui tous les secrets de son peuple. Il lui raconte ce long voyage qu'on fait ses ancêtres, du Punjab jusqu'en Andalousie, chassés par d'autres peuples plus conquérants. Il lui parle de leurs seules possessions : le bleu du ciel, le vert de l'herbe et au centre la roue du voyage. De leur liberté incarnée par le vent.

- Les hommes sont des étoiles, Anya. Ils dansent dans le mouvement de l'univers.

- Et que disent les astres pour nous demanda-t-elle amusée, en lui tendant la paume de sa main.

Diego ajuste ses fines lunettes à monture dorée pour déchiffrer ce qu'il appelle son destin. Tandis qu'il s'applique, elle lui assure qu'ils ont déjà fait route ensemble. Quand ? Où ? Elle ne saurait le dire. Une chose est sûre cependant : ce qu'ils partagent de façon si spontanée, si dense, plaide en faveur d'un passé commun.
Commenter  J’apprécie          00
Ce jour-là, quand elle a posé sa main dans la sienne, lorsqu'il l'a attirée vers lui, lorsqu'il l'a prise dans ses bras, lorsqu'il a posé ses lèvres sur les siennes, elle a su qu'elle serait à lui. A jamais. Elle a su aussi qu'elle perdrait ses pouvoirs de femme libre. Mais elle n'en a que faire, puisqu'il est là.

Et la voici sous son emprise, faible comme une enfant perdue. Elle n'est encore pour lui qu'une femme qu'on embrasse, qu'on dénude et qu'on caresse. Elle n'est pas encore une amie, à peine une amante. Elle n'est qu'à la source du désir.

Un désir qui monte en elle comme une eau jaillit de la terre et cherche à couler vers la mer, où elle se perdra dans l'espace infini de cette matrice primordiale. Un désir qui l'emplit, la déborde et que lui seul pourra satisfaire.

Yanko la prend par la main et la guide vers la clairière, là où le lumière infiltre la pénombre. Là où la rosée réveille la mousse. Où le parfum ténu des violettes inspire une timidité désuète. Il la couche sur un lit de pétales et ses caresses ont la douceur du miel, la brûlure du soleil au zénith. Maya éperdue appelle à l'aide sa pierre protectrice, mais il est là, penché sur elle, et désormais, c'est elle l'unique source de son plaisir. A lui. A elle.

Un plaisir qui éclate comme un orage. Qui les inonde tous les deux, qui les submerge. Qui les écrase.
Commenter  J’apprécie          00
Maya est au comble de la colère. Elia, le singe qu'elle a apprivoisé, a encore fait des siennes. Il n'a rien trouvé de mieux que de venir en aide à un petit poisson qui jusqu'ici s'ébattait tranquillement dans les eaux d'une mare paisible.

Et puis voilà qu'il a plu, et les eaux on monté. A présent, la rivière menace de tout emporter sur son passage. Alors, n'écoutant que son courage, Elia s'est précipité dans l'étang vert. Il a prestement saisi dans ses mains rugueuses le poisson affolé et est remonté à toute vitesse sur son arbre.

Fort heureusement, Maya apparaît aux abords de l'étang et contemple la scène. Il n'y a pas de temps à perdre ! Elle se hisse à travers les branches jusqu'au sommet de l'arbre où se cramponne le petit singe tout fier avec le petit poisson tout triste. Maya saisit délicatement le poisson, le console et le remet dans son eau. Il s'évade en frétillant tandis qu'Elia, tout penaud, cache sa tête derrière un tronc d'arbre.

Maya adore ces instants où elle vit en symbiose avec la nature. Pour peu, elle pourrait se transformer en fleur parfumée aux pétales d'azur. Juste pour sentir sur elle encore plus intimement la chaleur du soleil.

Et la voici donc, Maya, qui soupire d'aise, qui s'assoupit sous la lumière bienfaisante, alors qu'au bout du chemin apparaît un jeune homme aux boucles sombres et à la peau dorée.

Maya ne l'a pas vu. Elle dort. Peut-être même qu'elle rêve...

Plongé dans ses réflexions, Yanko découvre la jeune femme assoupie et tout à coup ses pensées s'arrêtent. Il ne voit plus que la beauté de cette bouche offerte en forme de sourire. Il ne peut s'empêcher d'y poser tendrement ses lèvres. Le parfum l'enivre, c'est une senteur rare et douce, jamais connue, sur aucune route de soleil où son cheval l'a mené.

Autour de ses pas, les branches et les fleurs se nouent en un rond de fée. Ou Est-ce un nœud d'amour ? Un charme étrange se tisse autour de lui et le comble de joie.

Et voici que sous ses doigts de longs bras blancs s'allongent, que s'envolent des cheveux de lumière. Et deux yeux clairs le regardent, timides et espiègles à la fois.
Commenter  J’apprécie          00
Il ne faut pas toujours connaître la fin du voyage. C’est la route qui est belle.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marianne Poncelet (20)Voir plus

Quiz Voir plus

Un quiz plein d'étoiles (titres en littérature)

Quel écrivain, auteur de "Croc-Blanc", publie, en 1915, un roman fantastique intitulé "Le vagabond des étoiles" ?

Jack London
Romain Gary
Ernest Hemingway

10 questions
88 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature française , littérature américaine , bande dessinée , culture générale , poésie , étoile , littérature , livres , romanCréer un quiz sur cet auteur

{* *}