En vérité, la vallée des Eaux-Claires cachait bien son jeu : on croyait la
connaître, on suivait tous les dimanches le chemin principal, on grimpait les pentes caillouteuses pour jouer à l’entrée d’une grotte, mais qui prenait le temps de se glisser de taillis en taillis, de quitter les sentiers en s’enfonçant dans une végétation exubérante de clématites sauvages, de ronces et de noisetiers séculaires ? Combien pouvait-il y avoir de cachettes là-dedans, que ce fût dans les falaises ou au cœur des fourrés ?