Marie Bertier

Biographie :

Marie Bertier est une passionnée de l’Histoire dans ses grandes lignes comme dans les petites.

Elle est graphiste et avec ce nouvel opus sur Don Bosco, parce qu’elle est aussi maman et s’intéresse beaucoup à la jeune génération, elle signe son premier roman destiné à la jeunesse, aux éditions Emmanuel .

Voici ses explications qui ont motivé la rédaction de son livre sur Don Bosco, interview parue dans Courrier Français :
https://courrier-francais.com/actualites/region-charente/don-bosco-premier-roman-jeunesse-de-marie-bertier/
Courrier Français : Qu’est-ce qui vous a attiré dans la figure de Don Bosco ?

Marie Bertier : Don Bosco, c’est un coup de cœur de jeunesse. Parce que petite, j’ai trouvé extraordinaire qu’on me propose comme modèle un saint qui est très vivant, qui fait des blagues, qui a de l’humour, une joie de vivre. Ce n’est pas forcément le modèle attendu de l »enfant pieux.

Ensuite, je trouve que c’est une figure qui peut parler aujourd’hui parce que c’est une belle figure de prêtre. Et dans le modèle actuel de l’Église qui est quand même un peu secoué, c’est un homme qui a été droit dans ses bottes et pour lequel les choses n’ont pas été simples non plus. Il a hésité avant de devenir prêtre, il a eu tout un discernement et il a pris de l’aide pour savoir si c’était vraiment sa place, si c’était vraiment là qu’il était appelé.

Et puis, c’est un prêtre qui a beaucoup collaboré avec des laïcs. Il a une vision de l’Église qui est ouverte. Il a tout de suite collaboré avec des jeunes, avec des laïcs en responsabilité. Il n’a pas monté son œuvre seul. Elle est basée sur la confiance.

Enfin, en tant qu’adulte et maman, j’aime sa vision de l’éducation. Il est du XIXe siècle mais il a une vision bienveillante qui, je pense, peut avoir beaucoup à apporter aujourd’hui, parce qu’il pose sur les jeunes un regard de bonté, un regard qui les relève, et ensuite, une méthode. Il a accueilli des enfants des rues, dans une époque extrêmement compliquée où les jeunes arrivaient de la campagne en ville pour travailler, sans famille, dans une grande précarité. Il les a accueillis pour ce qu’ils étaient, pour les aider à se relever. Ce n’est pas non plus un prosélyte c’est-à-dire il les mène à Dieu mais il les regarde dans toute leur personne.