Je ne vais plus dans l'enclos de la biche. Elle est là pour la frime. Lorsque l'on est soi-même entouré de grilles, quel plaisir a-t-on à regarder un animal en cage ? Parfois j'entends son brame. Un poème me revient en mémoire :
La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux
Son petit faon délicieux
A disparu dans la nuit brune
Elle, c'est la perte de sa liberté qui la fait bramer. Qui l'entend ? Faut-il souffrir pour entendre, pour comprendre ?