On remarquera qu’elle emploie le mot « translucide », et non transparent, comme si l’inconscient lui avait soufflé que le plus important est de deviner ce qui se passe chez l’autre, d’être lucide et mieux encore clairvoyant, plutôt que transparent. La translucidité suppose une certaine opacité des objets, tout en laissant passer la lumière. Elle se réserve des zones floues, diaphanes, de libertés à libertés. Car la liberté n’existe pas en soi. Elle suppose des règles, un contexte d’obligations envers l’autre qui fondent l’échange amoureux et le justifient. C’est la façon de reconnaître l’autre comme sujet.