Elle voudrait s'asseoir par terre et s'incruster là jusqu'à ce que la nuit tombe et que plus rien n'arrive, ni lever, ni coucher de soleil, juste l'immobilité de la nuit noire. Juste ce temps qui file en ayant l'air de rester sur place. Elle voudrait ouvrir sa poitrine pour soulager l'oppression. Juste ouvrir son ventre et le vider de son mal. Sans violence. Comme ça, pour faire de l'ordre, comme on vide un tiroir. p.70