On a toujours le choix. Celui de se prendre une balle dans la nuque, d’accepter que sa famille soit déportée ou d’obéir aux ordres. Quand cela arrive, on comprend confusément que l’on met le pied dans un territoire sans nom, mais on ne réalise pas ce que cette signature fait de soi : un ersatz d’homme. Une marionnette de chair, une mécanique, un gladiateur dans un cirque sans spectateurs.