Barnard lève son verre, adresse un clin d’œil complice à son esclave et déclare « On a bien bossé ». Le rituel est établi, immuable, souhaité par le gourou.
Le soleil s'invite au concile et darde ses rayons à l'intérieur de la grange, illuminant le décor d'une phosphorescence divine.
J'ai tout aimé de ce moment. Ses yeux de crooner qui me livraient d'énormes paquets de promesses de réconfort, de cascades de caresses, de moussons de baisers. Une sauce onctueuse qui viendrait, à coup sûr, envahir et combler mes crevasses, mes fissures, toutes mes failles d'enfant triste.
Un dernier salut aux attentes, aux espoirs, à la douceur tendre de savoir pour qui bat son cœur.