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4.14/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sully-sur-Loire , le 12/12/1914
Mort(e) à : La Chapelle-d'Angillon , le 7/05/1998
Biographie :

Marie-Madeleine Martin est une historienne française.
Marie-Madeleine Martin fut reçue à l’École nationale des chartes en 1939 ; trois ans plus tard, encore étudiante, elle publiait son premier livre, Aspects de la renaissance française sous Henri IV. En 1942, toujours élève à l’Ecole des Chartes, elle entreprend la rédaction de l’Histoire de l’idée de patrie en France qui, sous le titre d’Histoire de l’Unité française sera publiée, six ans plus tard, en Suisse. D’autres grands livres suivirent : Le « Génie » des femmes en 1950, Sully le Grand en 1959, Le Roi de France ou les grandes journées qui ont fait la monarchie en 1963, et, la même année, Les Doctrines sociales en France et l’évolution de la société française du XVIIIe siècle à nos jours, Le Latin immortel en 1971. Elle publia aussi une Histoire de France racontée aux enfants (1948).
L’activité de Marie Madeleine Martin se prolongea dans différents domaines. En 1949, elle fonde, contre vents et marées, une maison d’édition, Reconquista (puis les Éditions du Conquistador), dont l’administration allait « lui devoir des difficultés et des combats épiques, mais qui lui permettront de comprendre les ressorts cachés du monde des Lettres contemporain. » Elle consacrera à ce monde des Lettres un terrible pamphlet en 1970.
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
J'ai voulu rappeler ces souvenirs glorieux pour mieux faire comprendre de quelles grâces silencieuses mais bien réelles fut entouré, au début du XIIe siède, le berceau d'un petit paysan de la Seigneurie de Sully qui naquit vers l'année 1120, dans une humble maison, et que l'histoire désignera un jour sous le nom de Maurice de Sully.

Les hommes oublient parfois qu'un individu est avant tout un héritier, un continuateur et que lorsqu'il vient au monde, au cœur d'un pays de grande civilisation, il reçoit (si faible et nu qu'il apparaisse dans son berceau) l'immense bienfait des travaux de ceux de sa race et de son pays.

Si le mot de patrie a un sens, ce n'est que celui-là : héritage des pères, transmission d'une terre et d'un esprit.
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Voici donc Maurice arrivé à Paris aux de l'année 1140. La France de ce temps est en pleine fièvre de gloire et de renaissance : les rois capétiens sont en train de lui rendre l'ordre intérieur, la sécurité des routes, la paix et la justice s'imposant aux excès féodaux. Les Croisades ont créé un va-et-vient d'échanges commerciaux et artistiques avec l'Orient, la Réforme du clergé, poursuivie par le grand Pape Grégoire VII et par les ordres monastiques où fleurit alors un saint Bernard après un saint Bruno, tente de redonner à l'Eglise une jeunesse nouvelle et un visage d'ascétisme pur.
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« Au Moyen Age, il y a peu de différence dans l’éducation donnée aux enfants de diverses conditions ; les fils des moindres vassaux sont élevés au manoir seigneurial avec ceux du suzerain, ceux des riches bourgeois sont soumis au même apprentissage que le dernier des artisans s'ils veulent tenir à leur tour la boutique patemelle. C’est sans doute pourquoi l'on a tant d'exemples de grands personnages issus de familles d'humble condition : Suger qui gouverne la France pendant la croisade de Louis VII est fils de serfs ; saint Pierre Damien dans son enfance garde les pourceaux, et l’une des plus vives lumières de la science médiévale, Gerbert d'Aurillac, est également berger ; le pape Urbain VI est le fils d'un petit cordonnier de Troyes, et Grégoire VII, le grand Pape du Moyen Âge, d’un pauvre chevrier.
Autrement dit, la grande différence entre l'égalité sociale conçue en ce temps là et de nos jours est que les mêmes chances sont données au départ à tous les enfants jusqu'au moment où leur personnalité s'affirme ; mais ensuite on ne retient, on ne dirige vers les hautes fonctions que ceux qui montrent des aptitudes extraordinaires.
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Sancerre a possédé jadis un gigantesque château, que Thaumas de la Thaumassière a décrit en détails avec ses neuf tours (il devait ressembler à celui d'Angers , rebâti également au XIe siècle sur une forteresse du IXe). L'une de ces tours (Porte Vieille) commandait au Moyen Age le chemin dit Chemin de César et qui menait de Sancerre à Avaricum (Bourges). C'était une grande route romaine , et c'est bien la preuve que les Romains avaient tout de suite vu l'importance du lieu qui dominait tant de campagnes et était un tel nœud de voies terrestres et fluviales. Il s'appela aussi Chemin Jacques Cœur, par la suite. Aucune ressemblance avec la "route Jacques Coeur" inventée par le tourisme officiel, et le bon plaisir de plusieurs propriétaires de châteaux privés.
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