En regardant sa tempe marquée de bleus, les jours suivants, en entendant les mots plein de hargne qui lui lançait Léon, je me rendis compte que, même dans sa famille, un enfant pouvait être injurié, battu, humilié. Ici, ce n’étaient pas des surveillants qui maltraitaient Pauline ; c’était son père. Et cela rendait la situation plus injuste et douloureuse.