Henry de Varigny note avec justesse dans Le Progrès de la Côte d'or "Il aurait pu se contenter du rôle de mécène ; il a voulu faire oeuvre scientifique personnelle." Et quelle oeuvre ! Le prince a consacré à l'océan "l'ardeur de sa jeunesse et l'expérience de son âge mûr", a mis à son service son intelligence, sa fortune, son existence entière. Grâce aux résultats décisifs d'Albert de Monaco, "le flambeau de la science" a pu jeter ses rayons "jusque dans les plus profondes ténèbres des gouffres".