Pierre ressent l’ivresse de la liberté. D’abord le sentiment d’être immensément petit dans l’infinie grandeur du désert de neige, puis la fierté de pouvoir vivre dans cette nature grandiose austère. Tout est oublié : son travail, qui est plus difficile qu’il ne l’aurait cru ; la différence entre lui et ces hommes qui l’ont invité. Dans la toundra blanche, ils sont tous égaux.
(Alto, p.144)